Le procureur de la République et le plaignant font appel

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Dans l’affaire qui oppose le jeune Messaoudi Hakim, désigné comme victime, au policier Ouazène Nouari, accusé, et suite au jugement rendu le premier mars écoulé (voir la Dépêche de Kabylie du 2 mars), le plaignant vient d’interjeter appel de la décision de justice, rejoignat ainsi le procureur de la République qui a pris la même décision quelques jours auparavant.Messaoudi Hakim, dès l’énoncé du jugement s’est dit « outré par la peine, clémente, sur le plan pénal » et ne comprend pas “que le policier, dont la culpabilité a été démontrée tard au long des débats, ne soit pas condamné, ne serait-ce qu’à une peine symbolique de privatisation de liberté”.Rappelons que lors de l’examen le 22 février 2004 par le tribunal délictuel d’Amizour siégeant à Bgayet, le procureur de la République a accablé l’accusé, démontrant sa culpabilité. Balayant les explications hésitantes du mis en cause, il a requis une peine d’une année de prison ferme, assortie d’une amende de 5 000 DA. Le juge ne l’a pas suivie et ne lui a infligé qu’une peine légère de 2 000 DA d’amende sur le plan pénal. Maître Hama, avocat de la victime estime que « l’appel, outre qu’il va dans le sens des vœux de notre client Messaoudi se veut comme un soutien au procureur de la République ».L’affaire sera donc rejugée en deuxième instance par la cour de Bgayet.

Mustapha R.

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