16 000 aides attribuées pour la wilaya

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La wilaya de Bgayet a bénéficié d’un programme d’aide au logement en milieu rural de 16 000 unités, avons-nous appris d’une source de la wilaya. Inscrit dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, ce programme a déjà étrenné sa phase de mise en œuvre, nous a indiqué notre source.

«C’est un programme on ne peut plus ambitieux dans la mesure où l’aide à la construction de logements ruraux représente près de 60% du programme immobilier, toutes formules confondues», nous a confié un élu APW, selon lequel, une autorisation de programme de près de 60 milliards de dinars a été allouée à ce secteur. «A titre d’illustration, souligne-t-il, le précédent quota de logements ruraux attribué à notre wilaya n’était que de 2 000 unités». D’un montant de 70 millions de centimes, l’aide consentie par l’Etat cible la réalisation d’une nouvelle construction ou l’extension d’une bâtisse déjà existante. «L’ambition des pouvoirs publics à travers cette formule d’aide au logement, est la fixation des populations rurales qui seraient ainsi moins enclines à déserter la campagne pour aller s’installer dans les agglomérations urbaines», nous dira le responsable d’une subdivision de l’urbanisme et de la construction. «Le seul écueil de taille, ajoute-t-il, est la non disponibilité du foncier dans certaines régions qui risque de retarder, sinon de mettre à mal, la concrétisation de ce programme dans les échéances». En sus de cette contrainte foncière, beaucoup parmi les postulants au logement rural ont soulevé le faible niveau de l’aide consentie. «Avec la hausse des prix des matériaux de construction et le renchérissement de la main-d’œuvre qualifiée, ce montant de 70 millions ne représente plus qu’une infime partie du coût du projet immobilier», fait remarquer un citoyen de la commune d’Ighrem ayant souscrit à cette formule. «L’Etat ne semble avoir pris en considération, ni la réalité du marché ni la nature des assiettes de terrain, qui sont majoritairement accidentées nécessitant, par conséquent, de coûteux travaux de viabilisation», déplore un quadragénaire de M’Cisna, dans la daïra de Seddouk.

N. Maouche

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