“Pour ne pas tomber dans les “Abîmes”

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Leïla Hamoutène est une Aurésienne née en 1945, enseignante du secondaire qui prône, à la base de l’éducation d’un enfant, l’amour. Cette écrivaine n’a pas commencé par la poésie comme beaucoup d’autres écrivains. Elle est venue à l’écriture non par introspection et minutaire vis-à-vis de sa propre existence, mais pour raconter des événements. Ainsi donc, son accès à l’écrit est venu par la narration. 1986 fut l’année des prémices, des petits bouts de nouvelles. L’exhortation de son entourage, de ses enfants, son mari et ses amis, qui étaient les premiers lecteurs, l’incita à persévérer dans ce choix. Son premier recueil de nouvelles déposé à l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) sera mis en vente en 1992. “Abîmes” traite des thématiques diverses : le trabendo, la femme, le couple, la jalousie, l’intégrisme. Les personnages de “Abîmes” sont issus de la fiction, mais ils sont ancrés dans la réalité qui est celle de notre société. Ils sont des victimes d’une société que l’on refuse de laisser évoluer parce qu’ainsi plus aisément gouvernable. Cet auteur trouve que la nouvelle est le mode d’expression idéal pour la multitude de messages qu’elle voulait faire passer. Son espoir est de voir notre système éducatif cesser de scléroser les esprits et museler les enfants.Leiïla Hamoutène a été l’invitée de l’association Mémoire de la Méditerranée, le 15 septembre, au cercle Frantz-Fanon (Riadh El-Feth), autour de l’expérience d’écriture avec les lycéens algériens et français. “Se souvenir, lire, écrire d’une rive à l’autre”. Abîmes nouvelles.

Hamid MeradjiENAG, 1992.“Sang et Jasmin” Roman Marser.Editions 2001

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