l Depuis trop longtemps, les hameaux situés dans le versant Ouest du chef-lieu souffrent du manque d’eau en hiver comme en été. D’ailleurs, les populations de cette région avaient à maintes reprises exprimé leur colère à ce sujet. L’on se rappelle les actions menées par les villageois de Tachtiouine et d’Ivouhréne allant de la prise en otage des élus jusqu’à la fermeture du siège de la mairie durant plusieurs jours. Finalement, une enveloppe de vingt trois milliards de centimes a été accordée en sectoriel pour réaliser un projet de grande nature en vue de venir à bout de ce calvaire. Lancés en 2003, les travaux, confiés à plusieurs entreprises spécialisées, ont atteint des taux d’avancement acceptables. Tous les réservoirs prévus dans la fiche technique sont réalisés. Le dernier de cette chaîne a été achevé dernièrement à Tafoughat. C’est un projet qui alimentera une population qui dépasserait en 2010 trente mille habitants. Afin que cette alimentation ne tombe pas en désuétude comme les précédentes, l’étude a tout pris en considération : nombre d’habitants, altitude et relief escarpé de la zone retenue. Ainsi selon une source locale, les travaux sont en bonne voie surtout lorsque l’on apprend que le plus difficile a été fait. Pour les forages de Oued Bougdoura, il est à signaler que leur débit est très important du fait qu’ils ont été réalisés dans le périmètre d’une nappe phréatique considérable. Notre source nous a appris par ailleurs, que toutes les canalisations sont presque terminées. Actuellement, la phase finale est entamée : installation des équipements et alimentation électrique. “Selon les estimations faites par les responsables de l’hydraulique, le projet sera opérationnel avant la fin de l’année”, nous a confié l’administrateur communal. Quant au versant est, composé des villages d’Iallallen et d’Ighil El Vir et d’autres hameaux, il a bénéficié d’un autre projet d’une valeur de cinq milliards de centimes. A ce niveau, le forage est réalisé. Bientôt, seront lancées les canalisations. Ainsi, ces projets mettront définitivement un terme à ce sempiternel problème.
Amar Ouramdane