Lors de notre visite, inopportune, à Lakhdaria, plus exactement à la cité des 2010 logements, notre attention fut attirée par deux citoyens qui acheminaient deux bonbonnes de gaz butane. Approchés, ils nous informent que le quartier est raccordée au réseau du gaz de ville, néanmoins, quatre blocs parmi les huit ne sont pas raccordés, malgré la présence de la conduite principale qui orne les entrées des immeubles. A titre d’exemple, les habitants des blocs 1, 2, 3 et 4 utilisent le gaz butane pour leurs besoins de cuisine et de chauffage, tandis que ceux des blocs 5, 6, 7 et 8 sont raccordés au gaz de ville. Signalons que les immeubles 3 et 6 forment un seul bâtiment, avec deux cages d’escaliers. Un habitant de la cité nous fait visiter les lieux. La même situation est identique pour les autres immeubles. Les habitants, lésés, ont adressé des requêtes aux autorités compétentes dans laquelle ils leur ont exposé leurs problèmes. Leurs doléances demeurent toujours sans aucune suite. Le représentant du quartier nous a remis des copies et la liste des signataires des requêtes. Une question se pose : « Pourquoi léser les uns et favoriser les autres ? », nous dira le responsable de la cité. Les habitants lésés dans leurs droits sont mécontents du silence des autorités compétentes car « la situation dure depuis prés de trois ans », conclura le représentant du quartier.
A. Bouzaidi