Elles étaient des centaines à se rendre à la maison de jeunes d’Ighzer Amokrane qui a abrité, trois jours durant, les festivités de la journée de la femme. Dans leurs plus belles toilettes ou en simples paysannes, tous âges confondus, elles ont afflué sur l’établissement culturel pour admirer les différentes expositions, assister à une conférence sur le code de la famille, voir Si Mohand U M’hend, l’insoumis, de Lyazid Khodja et une pièce théâtrale de la C. T. J. intitulée « la Femme ». Un concours de dessin pour enfants a aussi permis aux mamans de jauger leur image à travers l’art naïf dans lequel se sont versés les jeunes pinceaux. Après avoir applaudi le défilé de mode, et quelques vers de jeunes poétesses, la salle, pleine comme un œuf, a vibré sur de forts décibels d’airs dansants.La journée féminine aura été une réussite si ce n’est les dizaines de gavroches qui, se sentant « exclus », ont tout fait pour perturber l’organisation des activités. La remise des prix pour la vingtaine de participantes clôturera les festivités.
S. A. B.
