Les locataires réclament un meilleur cadre de vie

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Les locataires des 20 logements sociaux situés au lotissement nord du chef-lieu de la commune d’Aïn Zaouïa, en dépit des réclamations au sujet de la dégradation de leur cadre de vie causée par la non prise en charge par l’OPGI des imperfections signalées dans l’immeuble, sont dans l’expectative. En effet, selon l’occupant d’un appartement situé au dernier étage, « le problème d’infiltration des eaux pluviales constituent, pour nous, un casse-tête très désobligeant lorsque des intempéries surviennent. Nous appréhendons chaque goutte d’eau qui tombe du ciel, en raison d’une étanchéité défectueuse. Pourtant elle a été réparée mais sans pour autant régler le problème définitivement, d’autant plus que, récemment, des appartements ont été inondés par les eaux pluviales, ce qui a poussé des familles à se déplacer d’une chambre à une autre pour éviter les. En fait, les déboires des habitants des 20 logements, attribués dans le cadre d’une opération de recasement menée avec succès par les autorités locales en 2004 au profit des sinistrés du séisme de mai 2003, ne s’arrête pas à cet état de fait, puisque l’on nous a signalé le manque d’éclairage dans les cages d’escaliers. Ainsi, à défaut d’ampoules, les familles sont plongées dans le noir, rendant, ainsi, les sorties du bâtiment pendant la nuit, particulièrement pour les personnes âgées, difficile. Sur un autre plan, d’autre manques, relatifs aux conditions de vie et à l’absence de commodités, sont signalés, comme le gaz naturel, dont les installations n’ont pas été effectuées, des opérations qui devaient être à la charge de l’organisme de gestion des logements locatifs. Enfin, en plus des fenêtres manquant de volets et aux anomalies signalées depuis la remise des clefs aux locataires, un autre fait s’est ajouté pour empoisonner la vie aux mêmes plaignants, à savoir l’apparition des eaux usées à proximité du bâtiment, en raison de l’éclatement d’un égout du réseau d’assainissement.

M. Haddadi

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