Des citoyens s’opposent au choix des sites

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La commune de Tirmitine dans la daïra de Draâ Ben Khedda, issue du découpage administratif de 1984, compte plus de 19 000 habitants répartis sur quatre versants, Zerrouda, Aït Arif, Tirmitine et Tirmitine Harouka, totalisant un ensemble de 30 villages.

Les citoyens des deux versants de Zerrouda et d’Aït Arif vivent un calvaire au quotidien. Pour rejoindre le chef-lieu communal, ils sont dans l’obligation de se rendre jusqu’à Draâ Ben Khedda et puis remonter jusqu’à Tirmitine. Dans l’optique de réduire les difficultés de leurs administrés, les élus locaux ne sont pas restés les bras croisés. «Nous avons réclamé de bénéficier d’une rentrante vers Tirmitine par l’autoroute Est-Ouest et nous avons aussi sollicité l’ouverture d’une déviation de CW 128 vers notre localité. Nous n’avons reçu aucune réponse pour le moment», dira le premier magistrat de la commune. Sur un autre plan, les élus locaux ont prévu la réalisation de deux antennes de mairie en vue de soulager les citoyens et de rapprocher l’administration de ses administrés. Ces deux antennes prévues à Aït Arif et à Zerrouda censés éviter aux citoyens de se déplacer pour le moindre papier administratif coûteront, faut il le préciser, la bagatelle de 1,3 milliards de centimes. Rappelons que ce projet rentrant dans le cadre FCCL est inscrit, et l’étude du sol est réalisée. Toutefois, les habitants se sont opposés à l’implantation des deux antennes dans les sites choisis et exigent leur construction au lieudit La Casse (tout prés de la casse auto de DBK). A ce sujet le P/APC déclarera: «Nous avons pris conscience du calvaire de nos concitoyens qui devaient pour le moindre papier, faire un détour de plusieurs kilomètres. Nous avons alors entrepris des démarches afin de les soulager. Hélas, les sites choisis n’ont pas été du goût de certains citoyens qui se sont opposés. L’assiette proposée à la casse pour leur implantation, a été rejetée par la commission de choix de terrain». Du coup, des milliers de citoyens continuent de payer le prix fort pour rallier le chef-lieu. L’éloignement, les frais de transport et les difficultés du voyage notamment pour les personnes âgées sont toujours monnaie courante. Alors que la politique de l’Etat est de rapprocher l’administration des administrés, à Tirmitine ce n’est pas encore le cas malheureusement.

Hocine T.

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