Tamazight, la sous épreuve

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Revoilà l’épreuve de tamazight du Brevet de l’enseignement moyen à l’écart… pédagogique ! Encore une fois, le ministère de l’Education nationale a fait subir aux postulants à l’examen du BEM l’imbroglio que suppose une épreuve transcrite dans trois graphies. Une couche de désordre et de confusion s’était donc ajoutée au stress que génère un examen, dès que les jeunes collégiens ont eu sous les yeux l’épreuve de tamazight, avant-hier dans l’après-midi.

Passé le bon quart d’heure de flottement, et donc un bon quart d’heure de temps perdu, le collégien se ressaisit et se concentre sur la graphie latine.

Et comme il s’agit, d’une « sous épreuve », les concepteurs de l’examen ne se sont pas arrêtés à charger le sujet de trois graphies : ils n’ont pas jugé utile de soigner la forme.

En effet, le texte support (un extrait de « Tagrest urghu » de Amer Mezdad) n’était pas, comme c’est le cas pour les autres épreuves, suffisamment mis en relief et détaché du questionnaire. La saisie du sujet était tellement expéditive que l’on retrouve le nom de l’auteur et les références à gauche de la feuille et collé au texte support. Du point de vue formel, le nom de l’auteur serait la dernière phrase du texte. Toutes ces anomalies que le collégien , fort heureusement, ne retrouve pas dans d’autres épreuves renseigne sur le « sérieux pédagogique » que l’on accorde à tamazight. Elle est tellement prise au sérieux, que dans quelques salles du centre d’examen de Haizer, on soumettra à l’appréciation des collégiens kabyles, le sujet de la variante… chaoui. On se rendra compte, vingt minutes plus tard du… mépris.

S.O.A

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