En dépit de la haute surveillance dont laquelle se déroule cet examen, cela n’a pas empêché les candidats d’exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis de la difficulté des sujets
Une virée au lycée El Idrissi situé à la place du 1er Mai à Alger, a permis de constater le désarroi des candidats concernant la difficulté des sujets lors de cette deuxième journée » les sujets ne sont pas faciles, des fois même,ils ne ne sont pas abordables, comme c’était le cas de la session 2010 » s’est indigné Toufik.
Ajoutant que l’épreuve d’arabe dans la filière des lettres et philosophie est très difficile » elle a trait à des leçons qui n’étaient pas dispensées durant l’année scolaire « .
Une autre candidate se plaint également sur le programme des examens, car entre les épreuves ,il y a quatre à cinq heures de vide ce qui n’est pas apprécié par les candidats » on est obligés d’attendre durant quatre et cinq heures devant le lycée pour passer la deuxième épreuve, et ça nous fatigue beaucoup et nous déconcentre, on aurait aimé qu’ils nous permettent au moins de rester à l’interieur du lycée afin qu’on puisse réviser tranquillement « . nous a fait savoir Amel. A la question de savoir si elle n’a pas reçu de conseils ou orientations de la part des enseignants ou de psychologues affectés à leur établissement, Amel a répondu par la négative » certains enseignants nous ont donnés quelques conseils, à savoir comme bien lire les sujets, se concentrer sur les questions, mais je n’ai pas eu vent de la présence de psychologues dans les établissements.”
Concernant le déroulement de cet examen, cette année,il est marqué par la haute surveillance qui a été mis en place depuis le premier jour, en augmentant le nombre des surveillants et en désignant dans chaque salle d’examen un observateur qui n’est pas du secteur » cette année,la surveillance est est de rigueur, hier, on a été surveillés par quatre surveillants, et c’est une très bonne chose, car cela donne plus de crédibilité à cet examen « , a affirmé l’interlocutrice.
Contrairement aux années précédentes, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid a autorisé cette année, les journalistes de la presse nationale et les représentants des différents syndicats du secteur à entrer dans les centres d’examen et de correction pour voir de près les conditions d’accueils des candidats. En vue aussi d’assurer surtout qu’il n’y a pas de facilités pour le » le copiage » et une certaine souplesse dans la correction des copies.
Samira Saïdj