Dans le cadre de la promotion de son nouvel album Barcelona, Zayen sera à la salle Ibn Zaydoun, de l’Office Riadh El Feth, pour un gala, après-demain samedi à partir de 19h.
C’est ce qu’a annoncé l’artiste lors de la conférence de presse qu’il a animée, avant-hier, à la salle Frantz Fanon, de l’OREF. «J’ai envie de revoir le public algérois», a indiqué le conférencier qui a souligné au passage que son dernier gala à Alger remonte à 1997. «Cela fait 14 ans que j’ai chanté pour la première fois à Alger à la salle Ibn Khaldoun avant de quitter le pays en 1999 », a-t-il encore souligné.
Pour Zayen, la conférence d’avant-hier était une occasion pour revenir sur une carrière de presque 20 ans. «J’ai édité mon premier album en 1994. Là j’en suis à mon quatrième», a-t-il rappelé. Et d’ajouter : «Mon retour sur la scène algéroise, après tant d’années d’absence, est un moment de grandes retrouvailles». En présence de Assad El Hachemi, directeur de la promotion culturelle au HCA, de M. Laïssaoui, DG de l’OREF, l’artiste a estimé que le travail que lui fait l’OREF est «d’une grande importance».
Après une écoute de son nouvel album, les questions ont tourné autour de ses choix musicaux, ses textes et surtout «les métissages musicaux» que l’artiste confectionne avec d’autres artistes.
«C’est lors d’un festival de musique en France que j’ai rencontré Koumkoum, (une artiste bangladaise NDLR) et dès lors, on a chanté ensemble», a-t-il confié. Pour Roma Felis, qui l’accompagnait dans l’avant-dernier album, Zayen dira que Roma est une jazz-women française attirée par une de ses chansons. «Elle m’a proposé un duo que j’ai réalisé sur le champ, dans la chanson Ul-iw», a précisé Zayen.
Pour l’artiste, «ce métissage est une fontaine pour s’abreuver d’eau d’autres cultures et d’autres styles».
Zayen a donné ainsi rendez-vous au public algérois, pour qui il promet «un voyage sublime», à travers «des notes de musiques venues des quatre coins du monde, pour dire la culture kabyle».
M. M