Plusieurs villages dans la région d’Aït Fraoussen dans la commune de Mekla sont privés d’eau potable, depuis presque un mois.
Il s’agit entre autre des villages d’Aït Aiche, Agouni Bouafrir, Tghlicht et Aït Moussa qui se retrouvent depuis plusieurs semaines sans en eau, sinon celle puisée dans quelque fontaines naturelles réparties à travers la région. D’après les échos qui nous sont parvenus des villages en question, il s’agirait de fuites a répétition qui se sont prolongées pour une durée
«indéterminée», nous dira-t-on. Le manque d’eau qui fait suite à ces coupures répétitives semble, cette fois-ci, bien parti pour durer. En effet, vingt jours sans la moindre goutte d’eau dans les robinets. «Il faut dire que nous nous sommes habitués à cette situation où l’eau ne nous profite qu’après plusieurs jours, c’est-à-dire de cinq à huit jours. Mais à ce que cela dure vingt jours, ça devient inacceptable», déplorent les habitants. Cette fois-ci encore le réseau d’assainissement et de distribution en eau potable est une nouvelle fois pointé du doigt par les habitants qui ne comprennent pas pourquoi «ce réseau qui date d’on ne sait qu’elle ère n’est pas encore remplacé», s’étonne-t-on. «Ces fuites d’eau n’ont pas encore été réparées. Les autorités locales concernées ne semblent même pas avoir pris en considération cette situation qui touche à l’intérêt du citoyen», ajoutera un villageois de la région. Les habitants appréhendent ainsi cette saison de chaleur qui n’en est qu’à ses débuts, faisant craindre les jours de grosses chaleurs. Pour nombre de ces citoyens, l’acheminement de ce liquide précieux et vital des différentes sources encore existantes, est l’unique solution qui leur reste pour l’approvisionnement en eau potable. D’autres se sont par contre rabattus sur les citernes d’eau. «Mais de cette façon, nous sommes obligés de payer cette eau à des prix exorbitants» nous expliquera un autre villageois. Cette région pourtant desservie par le barrage de Taksebt, se retrouve pénalisée par cette distribution «anarchique, voire irrégulière d’une région à une autre dans la commine de Mekla», selon les villageois.
T. Ch.

