Manque d’eau potable encore et toujours

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Alors que la saison estivale promet d’être torride, le problème d’eau se pose toujours au niveau de la wilaya de Tizi-ouzou où plusieurs localités se plaignent du manque, ou carrément de l’absence d’une alimentation en eau à même de d’assouvir la soif des citoyens.

Il y a lieu de dire que la wilaya de Tizi Ouzou est soumise à un véritable paradoxe puisqu’au moment ou dans certaines régions l’eau coule 24/24 des robinets et mêmes dans les rues, à , causes des interminables fuites, d’autres par contre, vivent un manque terrible en la matière.

Au début de la période estivale qui s’annonce plutôt ardente pour cette année, l’eau fait défaut dans plusieurs régions de la wilaya de Tizi-ouzou, et les citoyens réclament leur droit à une alimentation des plus équitable. Ces derniers se voient en effet chaque année, à la venue de la période estivale, confrontés à des promesses non tenues d’une amélioration éminentes de la situation de l’alimentations en eau potable. Une situation qui devient de plus en plus habituelle dans la wilaya de Tizi-ouzou. En effet, c’est devenu pour les habitants une habitude que de ne pas profiter du luxe d’avoir de l’eau dans les robinets. Le problème de l’eau potable ne devrait, pourtant plus se poser au niveau d’une wilaya qui est alimentée par deux barrages, à savoir Taksebt et Koudiat Acerdoune. Ce dernier, mis en service l’année dernière, alimente les régions sud de la wilaya. Celles du nord devraient quand à elles être prises en charge par le Barrage de Taksebt. Mais voila que cette eau n’arrive toujours pas dans les foyers de la Kabylie maritime. En effet, c’est cette région qui incontestablement le plus de cet éternel problème du manque d’eau. Les localités de Iflissen, Boudjima, Makouda, Tigzirt et d’Azefoun pour ne citer que celles-ci, vivent le calvaire au quotidien à cause de cet épineux problème. La population de ces communes consomme encore l’eau des citernes cédée à des prix exorbitant. C’est le cas également pour certains villages de la commune de Mekla. Une municipalité pourtant concernée par le projet d’alimentation en eau provenant du barrage de Taksebt. Autrement dit, le problème ne devait pas se poser dans cette région, mais voila que des coupures deviennent de plus en plus. Les villageois ne comprennent plus rien. Selon nos informations, la cause de cette pénurie est due au réseau d’alimentation vétuste d’où les réccurentes fuite enregistrées ça et là. Quoi qu’il en soit, l’eau n’est disponible dans les robinets qu’une fois tous les cinq jours, pour les plus chanceux, tous. Une durée qui se prolonge des fois jusqu’à atteindre des semaines pendant lesquelles les riverains se plaignent d’un manque incommensurable en eau potable. Les habitants du hameau Aït Fraoussen en connaissent quelque chose de cette misère, eux qui sont privé de ce précieux liquide depuis presque un mois sans que cela ne dérange les autorités pour autant. Par ailleurs, des échos parviennent d’autres régions du nord de la wilaya, où des citoyens ont fait appel aux moyens de rue pour exprimer leur colère quant l’indisponibilité de cette dorée qui a tendance à se raréfier. Hier, les villageois de Ihdikaouene Oufella, Tiaouinine et Amalou, dans la commune de Ouaguenoun ont observé un sit-in devant le siège de l’APC afin de dénoncer le manque en eau qui perdure depuis plus de trois mois dans ces régions. Ce n’est la qu’un exemple parmi d’autres. il ne se passe pas, en effet, une semaine sans que l’on signale des actions du genre tenues par des villageois pour exprimer leur soif. En attendant des jours meilleurs, des citoyens, ayant pris l’habitude de se retrouver sans eau pendant la période de chaleurs prennent leur mal en patience, et se débrouille du mieux qu’ils peuvent pour s’approvisionner en eau. En effet, en plus des fontaines publiques qui sont prises d’asseau, les sources naturelles et autres fontaines se voient au quotidien, jonchées de files interminables de jerrican et de récipients. Une ère qui devrait être pourtant bien révolue. D’autres aussi y mette de leur argent pour s’approvisionner en eau. Des sommes allant jusqu’à 1500 Da leur sont réclamées pour une citerne d’eau.

T.Ch

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