Le budget accordé par l’Etat à la commune de Sidi Aïch, dans le cadre des plans communaux de développement pour l’année en cours est de 2,8 milliards centimes. Selon M. Omar Brahimi, adjoint au maire à ladite APC, les quelques opérations inscrites par les autorités locales, dans le cadre de ces PCD, portent essentiellement sur l’aménagement des routes de la commune et celui du réseau d’assainissement et des eaux usées. Selon notre interlocuteur, il est prévu, au titre de ce budget, le bitumage des routes des quartiers Baâziz, la Gare et Ciloc, ainsi que le bétonnage des ruelles de la ville de Sidi Aïch. Aussi, l’APC a prévu la réfection du réseau d’assainissement du quartier dit « ex Hôpital », qui se trouve dans un état calamiteux. A cela s’ajoute la réalisation du réseau AEU du village Talfant, sis à l’entrée de Sidi Aïch sur la RN 26. L’autre projet, inscrit dans ces PCD, concerne la réhabilitation de la place publique, baptisée au nom de Mohamed Boudiaf, située au centre-ville. Commentant ce montant des PCD accordé à la commune de Sidi Aïch, M. Brahimi dira que ce budget «est insuffisant » pour régler les vrais problèmes auxquels font face les citoyens de sa commune : « Nous avons des problèmes liés au réseau AEP et beaucoup de projets restent inachevés, tel que la salle de cinéma, fermée depuis deux ans. Nous voulions aussi inscrire la réalisation de l’éclairage public, mais il n’y a pas d’argent », regrette cet élu municipal qui a soulevé également le problème de logements au niveau de cette commune. Il soulignera, à juste titre, que Sidi Aïch n’a bénéficié d’aucune aide à l’habitat rurale pour cette année. L’an dernier, ajoute notre source, une seule aide a été octroyée à cette APC, considérée par les autorités de wilaya comme étant zone urbaine, ce qui n’est pas tout à fait partagé par cet élu.
Boualem Slimani

