Yacef, d’un chef-d’œuvre, crucifie les “Cabistes”

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Par cette réalisation, les Kabyles mettent ainsi fin au signe indien qui les poursuit depuis quelques années en engrangeant trois précieux points. Un double succès qui freine du coup les locaux dans leur élan. Pour revenir à cette rencontre, incontestablement, la domination était du côté des protégés de Ameur Djamil, mais les occasions les plus franches sont à mettre à l’actif des Canaris qui opéraient par des contres rapides, menés par le trio Yacef, Hammani et Berguiga. D’ailleurs, dès la demi-heure de jeu, Berguiga s’est distingué sur une superbe tête qui a failli faire mouche, avant qu’il ne récidive quelques minutes plus tard en mettant deux défenseurs dans le vent. Mais encore une fois, au grand bonheur des locaux, l’attaquant kabyle rate le dernier geste, après avoir réussi le plus difficile. Du côté des Batnéens, lors de ce premier half, en dehors de cette domination stérile, la ligne offensive a vu toutes ses tentatives avortées par une muraille kabyle intraitable. C’est ce qui explique le fait qu’ils ne se sont créé qu’une seule occasion par l’intermédiaire de Boussada.En seconde mi-temps, on assista presque au même scénario avec d’un côté une équipe de Batna qui fait l’essentiel du jeu et de l’autre la JSK qui se contentait des contres sur des passes en longueur de Slimane Raho, tout en tissant une toile d’araignée en défense. Dans cette seconde période, la première action dangereuse, comme c’était le cas lors de la première mi-temps, a été l’œuvre de Smida qui a péché de peu pour ouvrir la marque devant un Gaouaoui en super forme. Mais la réplique kabyle ne s’est pas fait attendre. Juste après cette chaude alerte, Slimane Raho adresse un joli centre intercepté par Yacef qui ne s’est pas fait prier pour fusiller d’un retourné acrobatique l’infortuné Chriet. Ce but magique n’a pas été fait sans galvaniser les Jaune et Vert qui profitèrent des boulevards laissés par leurs vis-à-vis qui voulaient absolument revenir à la marque, pour aller inquiéter le keeper adverse, lequel a failli concéder d’autres buts, n’était la maladresse de Beguiga, notamment à la 84’ de jeu où l’avant-centre kabyle s’est hautement distingué par un ratage monumental. Et c’est sur ces belles illustrations offensives des Kabyles que l’arbitre siffla la fin de la partie sur le score d’un but à zéro au profit des Canaris.

S. Klari

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