Construits en face du lycée Mohamed Boudiaf, les 50 logements sociaux sont destinés à recaser des familles dont les habitations précaires ont été démolies pour servir d’assiette à ce projet. Assurément, ces logements devraient, enfin, soulager des dizaines de foyers. Dans l’attente de la réception de ces logements, le réseau d’assainissement qui semble avoir été mal conçu, risque de pénaliser d’autres habitations avoisinantes. En effet, les eaux usées se déverseraient sur les terres d’une propriété privée où se trouvent des habitations. Depuis plusieurs années, une canalisation acheminait, en aval et tout au long de la rue principale du chef-lieu d’Ath Leqsar vers le quartier Mohamed Kerfouf, les eaux pluviales qui se déversaient, à ciel ouvert, près des maisons de la famille Messaoudi. C’est une distance de près de 500 ml, entre ces logements et ce lieudit Ighil Anzaw. L’entreprise en charge du projet de ces 50 logements «n’a fait que raccorder le réseau d’assainissement à ladite canalisation », nous dira Ahmed, un sexagénaire père de cette famille, nous montrant une lettre de doléances qu’il a lui-même adressée au P/APC d’Ath Leqsar. L’un des responsables, a reconnu ce problème, tout en promettant de le prendre en charge dans le cadre du « nouveau » réseau d’assainissement de la commune. Toutefois, M. Ahmed se demande : « quand sera réalisé ce nouveau réseau, puisque ces logements devraient être réceptionnés bientôt ? Que devrait-on alors faire ? ». Un tel projet devait avoir fait l’objet, au préalable, d’une étude pour sa dotation en un réseau d’assainissement. Toutefois, au vu de cette situation qui suscite moult interrogations, la famille Messaoudi devra prendre son mal en patience.
L. M.

