De nombreuses bâtisses habitées, une vingtaine au total selon les responsables de l’APC d’Amalou, sont privées d’énergie électrique. «Ces maisons sont toutes de nouvelles constructions, réalisées au cours de ces dernières années dans le cadre du programme de l’habitat rural, financé par le fonds national du logement», nous explique M. Djamel Azzoug, le premier magistrat de la commune. «Toutes les bâtisses en question, précise-t-il, sont implantées au niveau du village Ath Djemhour, situé en surplomb du chef-lieu communal». Le P/APC soutient avoir soulevé auprès de qui de droit la nécessité de procéder à l’extension du réseau électrique pour alimenter tous ces foyers, mais sans résultat pour le moment. En attendant un hypothétique raccordement, ces infortunés citoyens recourent, à leurs risques et périls, au piratage et autre branchement de fortune. «C’est une situation qui ne peut plus durer, car toutes ces lignes bricolées à l’emporte-pièce constituent un vrai danger dont on ne prend, à l’évidence, pas vraiment la mesure. Les responsables concernés se doivent de réagir promptement car il y a péril en la demeure. Ce sont des vies humaines qui sont en jeu», alerte Akli, un auto constructeur d’Ath Djemhour. Et d’ajouter : «En sus de ce problème d’électricité que les pouvoirs publics tardent à régler, nos maisons ne sont pas raccordées au réseau d’eau potable, ce qui nous astreint à la corvée d’eau». « Heureusement, renchérit un autre habitant de ce village, que les montures nous permettent de nous tirer d’affaire en nous approvisionnant à partir des fontaines publiques».
N. M.