Djaffar revient avec un nouvel opus

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Après le succès de son premier album, Djaffar Ali Mamar revient avec un nouveau produit qui sera sur les étals à partir du jeudi 30 juin.

Djaffar dont les textes sont de Mourad, son père, parolier du célèbre groupe Izenzaren, ainsi que la musique qui est de ce dernier groupe, marque pour ce nouveau produit, avec sa voix douce et chaleureuse, un travail qui le place désormais dans la cours des grands interprètes. Djaffar, ce jeune artiste aux talents indéniables a su agrémenter les textes du poète, de sa voix sous des sonorités nouvelles et interprétées avec délicatesse. Cette prouesse artistique réalisée et réussie par cet adolescent montre que la relève est assurée, malgré les mauvaises langues qui nous ressassent «la mise à mort» de la chanson kabyle. Djaffar est de cette trempe de jeune artiste qui saura relever le défi et donner un nouveau souffle à la chanson kabyle. L’album est édité chez Ifri music. Les thèmes choisis pour cet opus siéent parfaitement à l’âge de l’interprète. Djaffar rend d’abord hommage aux villages organisateurs de festivités en Kabylie. De Lemsella, lors de la Fête des figues, à Maâtkas pour la fête de la poterie, en passant par At Hichem et At Yenni, Djaffar se remémore les fêtes d’été où il a été convié. L’artiste enchaîne ensuite avec une chanson dont le texte est un hommage aux femmes. La musique choisie par les musiciens est un air festif. S’en suivra une chanson où le jeune chante l’amour et ses chagrins. A Yemma, une autre chanson dont le thème est celui de l’adolescence. Djaffar, à travers cette chanson, marque une halte et se pose la question sur «la crise» d’adolescence, lui qui n’a que 14 ans d’âge. Dans Kker an challi, Djaffar invite sa dulcinée pour une randonnée qui les mènera vers Tikjda. Après ces moments de joie avec sa «jeune» copine, Djaffar observe encore une fois une halte et interpelle les consciences sur les cas des enfants qui vendent la galette sur les chaussées. Dans la chanson Arrac (les enfants), Djaffar rappelle que des enfants de son âge subissent les pires des sévices, en travaillant.

Taqvaylit, en duo avec Ali Ideflawen, ou ce dialogue entre le père et son fils. Le legs doit être préservé souligne le père. Le fils promet d’être à la hauteur de la mission. One-two-three, une chanson d’hommage aux footballeurs. Djaffar passe en revue toutes les stars mondiales du sport roi. Enfin, le jeune artiste rend hommage à son père «absent en ce moment». En gros, l’album de Djaffar est ce travail riche en couleurs et en enseignements. Un album qui le consacrera, indubitablement comme l’un des jeunes artistes prometteurs de la chanson kabyle.

M. M

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