L’Association des Activités de Jeunes de Tazmalt, fidèle aux rendez-vous importants qu’elle marque à chaque occasion de son empreinte, a célébré la journée mondiale contre la drogue.
Cette célébration a consisté en une exposition sur ce fléau qui ronge la société en particulier les jeunes, cette frange devenue la proie facile des dealers qui les entraînent en fin de parcours dans un autre univers ; celui de la drogue. À cette exposition s’ajoute l’étape la plus attendue, une représentation théâtrale sous le thème «Non à la drogue», une troupe composée de jeunes de 4e année moyenne et encadrée par Djerrada Nadjib, un ex-comédien qui ne cesse de multiplier d’efforts pour sauvegarder et préserver cet art. Cette troupe vient de casser certains tabous, une première à Tazmalt dans l’histoire du théâtre, avec la présentation féminine qui a constitué la cerise sur le gâteau avec des rôles joués par des jeunes comédiennes à l’image de Bahloul Nedjma et Widad, Boudjemaâ Sylia et Achiou Kahina. La pièce relate l’histoire de jeunes lycéens parmi lesquels rares sont ceux qui ont réussi leur cursus scolaire, alors que le reste s’adonnait à la consommation de la drogue à l’entrée de l’établissement n’hésitant nullement à bouder les cours. La fin de la pièce est marquée par le suicide dans sa cellule d’un des leurs. La représentation a connu une affluence record composée de jeunes alors que certains qui se disent défendeurs de la culture, ont préféré faire l’impasse sur cette représentation. Cette date marquante qui a besoin de l’apport de tout un chacun pour éradiquer ce fléau qui prend de l’ampleur avec la drogue qui se vend comme des petits pains dans les cafés, les rues et les espaces publics en exposant de plus en plus la jeunesse aux dangers de ce phénomène qui fait des ravages parmi des jeunes innocents. «Cette journée contre la drogue reste d’une importance capitale pour cette frange de la société et notre message a été reçu 5/5 par les jeunes. Cette pièce fut un moyen d’expression et un stimulant pour la lutte contre la drogue», dira M. Baha Makhlouf, le président de l’AAJ.
Achiou Lahlou

