“Il ne suffit plus de faire des actions sporadiques. Notre association n’a pas participé au volontariat de juin dernier, mais nous voilà aujourd’hui, sur le terrain. Pour nous, la propreté est au quotidien », nous a lancé le président de l’association Saïdani Mohamed de la cité des 64 logements, alors que les jeunes étaient en plein désherbage. Munis de pioches, de bêches, de pelles et de râteaux, ils étaient comme des fourmis. Rien n’est laissé aux alentours des immeubles. « Notre action va durer trois jours entiers. Dès demain, vous ne verrez aucune bouteille vide, aucune canette de bière, aucun sachet noir à proximité des bâtiments », a ajouté un autre jeune. Avec cette action, l’hygiène et la protection de l’environnement ne sont pas de vains mots. Si toutes les associations et comités de quartiers activaient de la même façon, il ne resterait rien, aucun détritus qui traînerait. Le président de cette association plaide pour une action durable, avec la formation d’un comité regroupant toutes les associations de la ville. « On ne veux pas que de telles opérations soient chapeautées par untel ou un autre. L’environnement est l’affaire de tous. Et puis, tout commence par l’éducation. Les autorités n’ont qu’à mettre de petits moyens au service des associations. Nous avons une multitude d’initiatives dans ce domaine », a ajouté un autre membre de ladite association. Pour le deuxième jour de ce volontariat, il y a eu une participation plus remarquable que le premier jour. Il y a lieu de souligner, tout de même, les efforts que font les jeunes dans leurs quartiers en arrosant les centaines d’arbustes plantés dernièrement. « Chaque soir, nous les arrosons et pendant la journée, des jeunes veillent sur ces arbres, de peur qu’ils soient saccagés ou broutés par des bêtes », nous a dit un jeune de la cité des 18 logements.
Amar Ouramdane

