Beaucoup reste à faire

Partager

Plusieurs poches de l’habitat précaire n’ont pas disparu du paysage de la ville de Boghni et sa périphérie, contribuant ainsi à l’anarchie en termes d’urbanisation dont l’évolution n’a pas tenu compte de ce phénomène depuis des années.

Et pour cause, mis à part l’effort consenti en son temps de restructurer la cité Chouhada, située en amont du centre-ville, d’autres initiatives attendent toujours leur concrétisation sur le terrain. En effet, avec des opérations de recasement, de compensation de terrains sur le même site, une grande partie des habitations n’offrant pas les caractéristiques de la nouvelle architecture urbaine, a été rasée avec le soutien des habitants de la cité. Cela a contribué à la transformation du quartier en un lotissement, où de nouvelles constructions sont apparues, mais sans ternir l’image de cette zone d’extension urbaine. Néanmoins, cet élan de sortir du vieux bâti n’a pas été suivi par d’autres actions, même si un plan a été préétabli dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. Les premiers pas pour faire avancer ce dossier ont été faits à l’occasion du recasement des habitants d’un bidonville appelé El Hara de Hadj Omar, en les incluant dans la liste des benificiaires des 94 logements sociaux locatifs. Ce progrès n’a pas empêché l’existence d’autres cas urgents à résoudre tant il s’agit de familles qui ont choisi d’occuper des taudis insalubres et exigus dans des quartiers anciens, toujours dans l’espoir de figurer un jour parmi les heureux attributaires de logements sociaux. Cette situation concerne les le quartiers El Anasser et la cité dite «brûlée», constituant un ensemble de maisons mal agencées classé habitat menaçant ruine, qui continue de figurer l’espace urbain au même titre que le bidonville appelé «ex-base vie», dont les habitants réclament toujours le début des travaux de construction des 50 logements, programmés sur le même site et une partie à Ichiouache, une zone choisie pour opérer des extensions en matière d’urbanisme. Ce projet, faut-il rappeler, a été la source d’un mouvement de contestation enclenché l’année dernière par les familles qui réclamaient une solution de relogement. Depuis, les choses ont quand même évolué notamment avec l’installation du chantier pour les logements à réaliser sur le site et l’avancée enregistrée pour l’autre projet en cours dans le même cadre.

M. Haddadi

Partager