La station balnéaire de Tigzirt a accueilli, du 06 au 08 du mois en cours, au sein de l’auberge de jeunes, des troupes de la 6e édition du Festival Arabo-Africain de danse folklorique, que la wilaya de Tizi-Ouzou abrite.
Des soirées, animées par ces troupes de danse et des galas avec des chanteurs de la région, qui ont ravi le public et n’ont pas manqué de susciter beaucoup d’intérêt au sein de la population locale venue nombreuse y assister. Sur le plan sécuritaire, les autorités locales ont mobilisé un important dispositif pour permettre aux citoyens de passer de bons moments pleins de joie, de quiétude, de tranquillité et d’ambiance.
Les présents, que nous avons apostrophés sur ce sujet, n’ont pas manqué de saluer cette initiative, car il semble que les autorités locales veulent redonner, à travers cette manifestation une belle image de la ville. « Cette louable initiative est à saluer, j’espère qu’elle sera perpétuée, c’est un espace de liens et d’échanges entre les cultures », nous dira un jeune rencontré à l’auberge de jeunes. Notons que plusieurs régions de Kabylie vivront la même ambiance aux couleurs africaines
Par Tizi Gheniff aussi !
Fidèle à tous les rendez-vous, Tizi Gheniff a, encore une fois, démontré son hospitalité en accueillant des troupes participantes au Festival Arabo-Africain de danse folklorique, événement qu’abrite la wilaya de Tizi-Ouzou.
Deux nuits durant, la ville s’est vêtue aux couleurs africaines. Ainsi, une troupe venue de Tlemcen a sillonné la ville sous des ovations fournies, alors que les jeunes d’Ath Yenni ont enflammé la cité promettant de revenir, l’année prochaine, pour la 3e édition du festival d’Idheballen qu’abritera Tizi Gheniff. Les deux autres soirées ont été consacrées à des galas artistiques de haute facture animés par Brahim Tayeb et son orchestre, Said Bellili, Hacène Ath Zaim, Ahmed Zerrougui et bien d’autres. Il faut souligner l’organisation parfaite et l’accueil chaleureux du public qui a été formidable. Le stade communal n’a pu contenir ces foules venues des quatre coins de la région, même si cet événement coïncidait avec les fêtes et les mariages. “Tizi Gheniff doit devenir un carrefour pour la culture. C’est vraiment extraordinaire de voir tant de jeunes venir écouter les chanteurs sans qu’il n’y ait un incident mineur. Chapeau bas aux organisateurs et au public», nous a confié un artiste. D’ailleurs, selon le président du comité culturel, des promesses leur ont été données pour programmer d’autres galas durant le mois de Ramadhan, en guise de reconnaissance pour tout ce qui se fait pour rehausser le niveau culturel dans cette région. En tout cas, il y a lieu, encore une autre fois, de reconnaître que la Direction de la culture de Tizi-Ouzou a su comment remettre sur rails ce secteur dans une région marquée par une régression culturelle par rapport à un passé récent.
Amar Ouramdane et Mohammed Amrous.