La région de Beni Douala, distante d’une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la ville des Genets, accuse un manque flagrant en matière d’infrastructure de base. Parmi ces manques, celui inhérent aux agences bancaires pénalise énormément les citoyens. En effet, peuplé de plus de soixante mille âmes, avec ses quatre communes, la daïra ne dispose pas d’une structure bancaire, pourtant le projet d’une agence BADR était prévu au depuis des mois. A ce propos, le premier responsable nous informe qu’« une commission a visité le site de l’ex CNAS au chef lieu qui nécessite des travaux de confortements, hélas à ce jour, nous n’avons pas trouvé qui va effectuer ces travaux, pour le moment, on préconise de faire une autre consultation, sinon on va démolir cette structure défectueuse et on procèdera à la reconstruction d’un nouvel immeuble ». Ce qu’il faut dire, c’est que l’inexistence d’une structure bancaire contraint les citoyens à faire des déplacement vers d’autres localités, telle que Ouadhias et Tizi-Ouzou, pour faire de simples opérations bancaires : « Les citoyens, notamment les personnes âgées, souffrent de l’absence d’une banque dans notre région, pour se faire, nous parcourons des kilomètres pouvoir retirer notre argent », regrette un vieux du village Taddert Oufella. En outre, les retraités, les émigres et les agriculteurs, qui dépendent de la BADR sont les plus touchés, sans omettre ceux qui veulent ouvrir des comptes, surtout parmi les fonctionnaires qui voudraient bénéficier de crédits à la consommation, du coup ils sont privé de cette opportunité : « En plus de l’éloignement, nous sommes confrontés au problème de l’insécurité plusieurs citoyens, surtout des femmes, ont été à maintes fois victimes de vol et d’agression».
M. Z.
