“Seuls les Algériens pourront régler leurs problèmes, personne ne pourra le faire à notre place”, a déclaré d’emblée, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, hier, en milieu d’après-midi à la salle de conférences de l’IHC de Boumerdès.Devant une salle pleine à craquer, le premier responsable de la Centrale syndicale a donc situé le problème de la réconciliation nationale dans un contexte purement national. Lors du meeting qu’il a animé hier, à Boumerdès, Sidi Saïd a rappelé l’attitude des grands pays développés à l’égard de l’Algérie pendant la décennie de feu et de sang. “Quand l’Algérie était déficitaire en 1995 et qu’elle n’avait que 30 000 tonnes de semoule, ces mêmes puissances nous regardaient agonir sans lever le petit doigt pour nous aider”, a-t-il indiqué. Nous n’avons eu droit qu’à un programme d’ajustement structurel avec pour corollaire, la compression des effectifs de nos entreprises, a-t-il encore ajouté… Plus loin, il abordera la question du terrorisme. Haussant le ton, il assènera que l’Algérie va donner aujourd’hui une leçon à caractère international. Les citoyens vont voter massivement “oui” le 29 septembre, car sans la paix, l’avenir sera plus sombre et nos vieux n’auront guère droit à une bonne retraite, a-t-il substantiellement expliqué.Selon lui, travailleurs et syndicalistes iront aux urnes, jeudi prochain, avec conviction et volonté. Avec leur conscience de patriotes pour sauver le pays des griffes des partisans de la haine. “Le bleu, c’est l’espoir de l’Algérie”, a-t-il conclu, sous les ovations de l’assistance.
Salim Haddou
