Nacer Boudiaf a commencé son intervention au café littéraire, tenu, mercredi dernier, au théâtre régional de Béjaïa, dans le cadre de la sortie de son livre « L’Algérie, avant tout » par la lecture d’une courte allocution qu’il a intitulée « Boudiaf et la Kabylie ».
Selon Nacer, son père Boudiaf « a été façonné par la Kabylie » avec laquelle il partage beaucoup « d’affinités ». Boudiaf, ajoute l’orateur, croyait que « sans la Kabylie, il n’y aura pas de révolution » d’où son souci de collaborer avec Krim, Ouramdane et autres révolutionnaires issus de cette région réfractaire au colonialisme. Nacer rappellera à son auditoire que Boudiaf et Aït Ahmed ont été enchainés ensemble lors du détournement par « les chantres des droits de l’homme » dans l’avion qui les transportait en 1956 et ils ont partagé la même geôle.
Et, après l’Indépendance, l’ultime coupe d’Algérie que le Président Boudiaf a eu à offrir, elle fut remise à la JS Kabylie en 1992, lorsqu’elle a battu l’ASO Chlef en finale.
Boualem Slimani