Les vols de la compagnie nationale Air Algérie ont repris hier, et ce, après quatre jours de grève, qui a paralysé le trafic de la compagnie avec la France.
Effectivement, la situation revenait à la normale depuis hier, à l’aéroport international Houari-Boumediene d’Alger, après que le personnel naviguant commercial (PNC) de la compagnie national Air Algérie a mis fin jeudi soir, à son mouvement de grève.
Rappelons toutefois, que le personnel navigant commercial qui comprend les stewards, les hôtesses de l’air et les chefs de cabine, à l’exception des pilotes relevant du personnel navigant technique, a décrété ce mouvement de grève pour exiger la revalorisation de leurs droits socio-professionnels.
Ainsi donc, les vols ont repris normalement et ceux programmés seront tous assurés, après la fin de ce mouvement de protestation, selon les responsables des services aéroportuaires. La reprise des activités de cette compagnie, selon le directeur des opérations au sol de l’aérogare d’Alger, M. Toubal Seghir Réda, intervient suite aux négociations entre le syndicat du personnel naviguant commercial (PNC) et la direction d’Air Algérie.
Contrairement à cette annonce, le président du syndicat du personnel naviguant commercial (PNC), M. Yacine Hamamouche a tenu à préciser que « les grévistes en question ont décidé de reprendre le travail après des discussions entamées avec le bureau du Premier ministre M. Ahmed Ouyahia et sans la direction d’Air Algérie ». « Le bureau du Premier ministre s’est engagé à lever toutes les sanctions contre les grévistes et à l’annulation des décisions de licenciement contre les meneurs de la grève », a encore expliqué M. Yacine Hamamouche.
A titre de rappel, le personnel naviguant commercial (PNC) de la compagnie nationale Air Algérie revendique notamment un statut de personnel navigant spécifique à l’instar du personnel technique navigant, ainsi que la revalorisation de leurs droits salariaux et socioprofessionnels. Il convient de souligner que dés le déclenchement de cette grève, la compagnie avait installé une cellule de crise au centre de coordination des opérations au niveau de l’aéroport international Houari Boumediene, pour faire face à la situation.
L.O.CHallal