Les protestataires ont multiplié les sit-in devant leur direction, ils ont également bloqué la route et tenu une opération escargot.
Les transporteurs de voyageurs par bus de la wilaya de Tizi Ouzou ne décolèrent toujours pas. Ces derniers veulent désormais la tête du directeur des transports de la wilaya qu’ils tiennent pour seul responsable de la situation qui prévaut dans le secteur. Le collectif des transporteurs annonce par ailleurs une opération escargot pour demain.
« Les transporteurs décident unilatéralement de rompre le processus de négociation avec la tutelle dès lors qu’aucune solution n’est envisageable et exigent le départ pur et simple du directeur des transport de la wilaya », peut-on lire en effet, dans un communiqué parvenu hier; à notre rédaction. Le collectif annonce une opération escargot pour demain jeudi.
C’est dire que les transporteurs ne comptent pas lâcher prise malgré la position des pouvoirs publics qui affichent clairement, de leur côté d’appliquer à la lettre le nouveau plan de circulation. Un plan qui comporte, entre autre, la délocalisation de la gare routière de la ville des Genêts vers la nouvelle gare Kaf Naâdja. Plusieurs actions de rue ont été initiées par les transporteurs à l’arrêt de travail, faut-il le souligner depuis le 24 juin dernier.
Les protestataires ont multiplié les sit-in devant leur direction, ils ont également bloqué la route et tenu une opération escargot. Ces manifestations n’ont pas été suffisantes pour fléchir les responsables qui campent sur leur position. « La décision de délocalisation est irrévocable » ne cesse de marteler le directeur des transports de la wilaya. « De multiples tentatives de dialogue ont été amorcées avec les autorités mais celle-ci sont avérées vaines et sans aucune réelle avancée. Aucune proposition de nature à dénouer la crise n’est apportée par l’administration » note par ailleurs, le collectif dans son communiqué d’hier. Ainsi le bras de fer continue toujours et ne semble pas prêt de connaître son épilogue tant que les deux parties maintiennent le cap. Le citoyen paie lui les frais de cette situation.
M.O.B