Hommage au Chahid Maouche Hadj Lamara

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C’est dans une communion citoyenne collective qu’un hommage posthume a été rendu dans la matinée de dimanche dernier au Chahid Maouche Hadj Lamara, premier martyr de la révolution algérienne au niveau du douar d’Ouzellaguen. Le Chahid est tombé au champ d’honneur le 17 juillet 1955, alors qu’il venait tout juste d’avoir 50 ans. Il y avait des membres de la famille du défunt, des responsables locaux de l’ONM, de l’ONEC et une foule d’anonymes pour se recueillir sur la stèle érigée en l’honneur du Chahid au niveau du village Ighil Oudlès. Dans son allocution, Abdellah Dellys, ex-officier de l’ALN, est revenu sur les sanglantes éphémérides qui ont marqué Ouzellaguen dans une Algérie colonisée sous la conjonction du sabre et du goupillon. L’orateur n’a pas manqué de monter en épingle le dévouement et le sens du sacrifice du Chahid. L’occasion aussi d’évoquer, par devoir de mémoire, tous ces immortels gisants qui, pour avoir si hautement incarné les vertus du courage et du sacrifice, ont su transcender les limites de leur époque pour atteindre une forme d’intemporalité. A hauteur du village Hellouane, un lotissement social a été baptisé du nom du Chahid Maouche Hadj Lamara, tandis que le nom d’un autre martyr, Idjouadiène Abderrahmane en l’occurrence, a été donné à la cité des 140 logements. Cette commémoration a été clôturée par une prise de parole et une collation dans l’enceinte de l’école primaire du villge

Nacer M.

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