La Dépêche de Kabylie :M. Ouenoughi, peut-on connaître les raisons qui vous ont poussé à jeter l’éponge ?ll M. Ouenoughi : D’abord je voudrais vous informer que j’ai travaillé comme je ne l’ai jamais fait ailleurs, et ce pour réaliser un rêve fou que caressaient tous les Toudjas et qu’on a frôlé et raté de peu. Si aujourd’hui je quitte, ce n’est pas à cause des athlètes ou des les conditions de travail, mais uniquement pour l’équipe dirigeante très mal intentionnée à mon égard.Vous voudrez bien précisez ?ll On m’a fait appel en août 2004 pour sauver cette catégorie senior dames qui se dirigeait droit vers un forfait, et c’est dans cette ambiance que j’ai été installé DTS avec toutes sortes de promesses. J’ai dû composé l’équipe actuelle en puisant dans le réservoir des clubs bougiotes et autres équipes universitaires. Mission délicate, mais accomplie sans que les moyens n’aient suivi.Quels sont ces moyens qui ont fait défaut ?ll A l’exception de l’équipement sportif et matériel pédagogique, on a manqué de tout, vraiment de tout, y compris des créneaux d’entraînement. L’absence de prise en charge médicale, la lenteur et le retard des primes de match, des frais de transport… ont été autans de handicaps et d’éléments démotivants.Cette équipe a été déclarée championne division II ?ll C’est vrai qu’on a été sacré champion de la DII face à de coriaces équipes pronostiqueurs on était les favoris à l’accession. Mais la prestation de l’équipe au tournoi d’accession, prouve combien mes éléments ont été démotivés, et ce comme je vous le disais pour toute la somme de ces problèmes non réglés, auquel s’ajoutait une situation financière des plus désastreuse qui s’explique par des caisses vides et l’absence quasi-totale de sponsors, si ce n’est quelques-uns qui ont aidé le club que j’ai convaincus personnellement.Qu’en est-il de l’équipe actuellement ?ll Après le déroulement de l’AG du mois d’août, où je n’étais pas convié à assister, il a été décidé, contre toute attente, de dissoudre la catégorie seniors dames. Sauver une catégorie en début de saison pour la faire disparaître en fin de saison, c’est du gâchis, non seulement pour le gente féminine, mais surtout pour le volley-ball bgayeti qui aurait pu avoir un quatrième club en élite.Le mot de la finll L’important pour moi, c’est que j’ai pu redynamiser la discipline du volley-ball avec le lancement des écoles, sur le plan personnel, c’était un challenge et une expérience de plus dans ma carrière.
M. Oulhadj