L’ancien local étant fermé sur décision d’une commission technique après apparition de signes de dégradations assez sérieux et cela depuis le mois d’avril, les activités de ce service de santé relevant de l’EPSP d’Ahnif ont été provisoirement transférées vers une aile de la bibliothèque communale. Quatre salles lui ont été cédées pour héberger les différents services tel que la PMI, la salle de soins, le cabinet des consultations médicales et enfin le cabinet dentaire. Quant à l’étroit couloir, il a été transformé en…salle d’attente pour femmes. Les hommes eux, doivent se contenter de s’adosser aux troncs des pins d’Alep en plein air, qu’il pleuve ou qu’il vente attendant leur tour, exposés aux affres climatiques. En plus de son éloignement, étant situé à la sortie sud du chef-lieu de la commune, son exiguïté avec des salles sommairement aménagées, il n’y a ni eau courante ni encore moins l’électricité un brutal retour à l’état primitif des conditions de prise en charge des malades qui sollicitent quotidiennement ce service, sachant qu’il est appelé à assurer une couverture sanitaire à une population de 12000 âmes. Selon une source proche de ce service, une moyenne quotidienne d’une centaine de malades y transite, soit environ 30 patients au niveau du cabinet des consultations, 30 autres du côté du service de prévention maternelle et infantile (PMI) et quelque 50 autres malades se présentant chaque jour à la salle des soins pour diverses opérations, dont les injections, pansements et traitement de plaies. Quant au cabinet dentaire, il est tout simplement fermé inopérant depuis la fermeture de l’ancien local. A noter que rien n’est encore entrepris pour réparer les avaries apparues dans l’ancien local. Des dégradations qui sont a l’origine de sa fermeture. Certes que Saharidj a bénéficié du projet d’un nouveau centre de santé que l’assiette devant le recevoir est déjà dégagée et retenue, cependant ce projet est toujours au stade de l’étude, apprend-on auprès des services techniques. Ce qui a conduit à conclure que l’occupation «provisoire» d’une aile de la bibliothèque communale risque de se prolonger indéfiniment dans le temps et que la prestation de services s’effectuerait dans les mêmes conditions que celles relatées.Rappelons pour mémoire que les dégradations qui ont conduit a sa fermeture sont loin de constituer une surprise. Elles ont commencé à se manifester en 1990 et qu’une commission technique de daïra s’est prononcée pour sa réforme en…1994 et qu’il a continué depuis cette date à fonctionner durant 17 ans …provisoirement.
O. S.