La commune de Barbacha a renoué hier, avec les actions de contestation suite à la fermeture par les citoyens du village Ouandadja des deux plus importantes institutions locales, en l’occurrence les siège de daïra et de l’APC pour dénoncer le retard dans la réalisation de certains projets au niveau de cette localité isolée
Il faut dire que les contestataires n’ont fait que passer à l’action puisqu’ ils n’ont pas manqué d’avertir les responsables locaux de leur intention de sortir dans la rue pour manifester leur désarroi quant à la situation de ce village qui laisse à désirer.
Parmi les principaux problèmes soulevés par l’association du dit village, l’on rappelle celui de la prise en charge des glissements et aussi de l’état détérioré de la route principale de ce village, de la vétusté du réseau AEP ainsi que celui de l’assainissement qui parait en outre insuffisant vue l’extension tous azimuts des habitations. Suite à leur action d’assiéger les deux institutions sus citées, une délégation du village a été reçue hier, par l’APW, en parallèle un émissaire de la wilaya s’est déplacé sur le lieu de la protestation. Le maire de la municipalité de Barbacha était clair dans sa réponse pour avouer que les revendications de ces villageois sont légitimes mais que sa commune est dépourvue de moyens financiers capables de prendre en charge leurs préoccupations.
Il soulignera par ailleurs que l’aménagement de la route de Ouandadja et se glissements nécessite des sommes faramineuses, il propose à cet effet, l’ouverture d’une nouvelle route avec un nouvel itinéraire qui reviendra peut être moins chère. Concernant l’assainissement, l’édile de Barbacha estime que le projet nécessite une enveloppe de pas moins de 2 milliards et pour régler définitivement ce problème il aura fallu 5 milliards et demi.
Selon le président de l’association locale de Ouandadja, les responsables de L’APW côté ont promis de leur côté de contribuer à la prise en charge de ce problème d’assainissement. Notre interlocuteur ajoute qu’une réunion aura lieu aujourd’hui, au siège de la Daïra avec la présence d’une commission de wilaya, des autorités locales et bien sûr des villageois mécontents. En attente des conclusions qui vont déboucher de cette rencontre, les contestataires décident de maintenir leur mouvement, ils attendent que les pouvoirs publics donnent des garanties suffisantes afin de mettre fin à leur calvaire qui ne fait que rendre la vie pénible aux habitants d’Oundadja.
Nadir Touati