Le président du conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès a déclaré avant-hier, que le plan du travail durant cette mandature (2011-2013), va se décliner autour des préoccupations du moment et des attentes de la société civile, par rapport à la concertation de celle-ci, dans un cadre institutionnel approprié. « Ma nouvelle mission à la tête de l’association internationale des conseils économiques et sociaux et institutions similaires(AICESIS) est de répondre aux attentes de la société civile à la lumière des nouvelles mutations mondiales » a déclaré M.Babès, lors d’une conférence de presse animée avant-hier, après sa désignation comme président de l’AICESIS. Cette désignation est intervenue lors des travaux de l’Assemblée générale de l’AICESIS tenue sous le thème « le rôle des conseils économiques et sociaux dans la nouvelle gouvernance mondiale, économique sociale et environnemental ».
Le président du (CNES) a mis en exergue l’importance de la place de la société civile, dans l’architecture de la décision mondiale et contribue par conséquent au développement. Dans le même sillage ,M.Babès a fait savoir, que les attentes de la société civile seront au menu du sommet mondial sur le développement durable (Rio+20) et qui va examiner les moyens de maintenir la croissance mondiale et en faire en sorte que les points qui résultent de ce consensus aient des retombées positives sur la société mondiale. Interrogé sur les rencontres de concertation régionales avec la société civile, M. Babès dira qu’ « elles auront lieu durant la période incluse entre les mois de juillet et novembre, dans le cadre du suivi des états généraux de la société civile algérienne pour la concertation de la démocratie participative ». Le conférencier a ajouté également que, le (CNES) assumera le rôle d’’animateur au cours de ces rencontres et œuvrera à définir, pour se faire les méthodes du travail et les outils nécessaires pour atteindre ses objectifs. Le responsable a tenu à préciser dans le même sens que, le citoyen doit être le premier bénéficiaire de ce dialogue et avoir son mot à dire, dans les préoccupations et en tant que partenaire dans les efforts de développement économique et social.
Samira Saïdj