Trois écoles primaires fermées

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l La rentrée scolaire de cette année s’est distinguée par la fermeture de trois écoles primaires à Bouzeguène. En effet, les écoles d’Aït Sidi Amar (Bouzeguène), de Barkis (Aït Zikki) et d’Iguer Arun (Illoula) ont vu le nombre d’élèves réduit au point de procéder à leur fermeture. L’année précédente avait déjà enregistrée la fermeture de l’école d’Ibogisféne. Depuis des années donc, à cause de la dénatalité et à chaque rentrée scolaire, des niveaux sont supprimés. A titre d’exemple, l’école d’Aït Sidi Amar ne comptait que deux niveaux avec une vingtaine d’élèves l’année précédente. Le nombre d’inscrits pour atteindre une division pédagogique était fixé à 14 éléments ; néanmoins, beaucoup d’écoles n’ont pas atteint ce nombre et sont contraintes de former des divisions, avec un nombre très réduit, pour remédier à cela. Durant les années passées, les écoles déficitaires invitaient les parents à y inscrire leurs enfants pour pouvoir atteindre “le quorum”.D’autres écoles sont également menacées par le phénomène pour les prochaines rentrées, comme celle d’Ihitoussene, Aït Essaïd, Aït Ikhlef.Les élèves des villages concernés par la fermeture de leurs écoles sont orientés vers les écoles voisines, et leurs enseignants mis au repos.Ainsi, des écoles, qui enregistraient au début des années 1990 près d’une centaine de nouveaux inscrits, arrivent mal, à présent, à atteindre une division.“C’est pour la première fois que l’établissement où je travaille enregistre des enseignants suppléants”, nous dit une enseignante à l’école du village de Houra, l’un des plus importants par le nombre d’habitants.L’inquiétude gagne donc les gens de l’éducation, ce qui a amené l’un deux à nous dire, ironisant : “Si cela continue, il faudrait procéder à l’importation des élèves dans les années à venir”.

N. Boukella

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