Dans la commune de Benidjellil, la solidarité et les animations nocturnes seront au rendez vous cette année et ce, durant tout le mois sacré du Ramadhan, mois de piété et de Rahma.
L’APC a distribué pas moins de 197 repas aux familles nécessiteuses de la commune. Une tâche confiée aux associations des villages, nous informe le 1er adjoint au maire, L’hachemi Cheurfa. «L’APC de Benidjellil a bénéficié de 105 couffins de l’association Akabiou de Timezrit, 20 couffins de la Sonatrach et 72 couffins de la DAS de Béjaïa, soit un total de 197 couffins du Ramadhan. Des couffins que nous avons répartis sur les 11 villages de la commune. Les quotas ont été remis aux associations locales suivant les listes qui nous ont été remises au préalable quelques jours auparavant», a-t-il expliqué. Dans cette commune, le soin est laissé aux associations locales de peaufiner aussi des programmes d’animation pour égayer un tant soit peu la jeunesse. Si l’association Thafath du village Ijedaren sillonne les villages pour présenter des films et matchs sur écran géant avec un Data show, l’association Thiwizi du village Bounaïm a opté pour un tournoi de football interquartiers. Il y aura aussi des galas et autres tout au long du mois de Ramadhan, souligne notre interlocuteur.
Le bureau social de l’APC au chevet des nécessiteux à Amizour
Les familles démunies et les nécessiteux de la commune d’Amizour, seront approvisionnés en produits alimentaires de première nécessité pendant le mois sacré. Pour faire réussir ce geste humanitaire qui caractérise la communauté musulmane, des moyens humains et matériels ont été mobilisés pour toucher tous les villages et quartiers de la municipalité. Après avoir dénombré toutes les familles aux revenus limités, le bureau social de l’APC, chargé de la distribution des produits alimentaires, a élaboré un programme d’action qui s’étalera jusqu’à la fin du mois, période sur laquelle plus de 578 couffins seront distribués. Des couffins accumulés grâce à la collaboration des bienfaiteurs, aux dons de certains industriels, à la Direction de l’action sociale et à l’apport de la collectivité qui dégage une enveloppe financière chaque année à cette occasion. Sur ce sujet, le responsable du bureau social de l’APC d’Amizour, R. Kernou, nous a avancé que toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement de l’opération. Il nous ajoute sur le même chapitre que le nombre de bénéficiaires est en constante progression car le bureau est ouvert pour inscrire plus de dépourvus à la demande des associations activant dans ce sens. Les bénévoles et même les particuliers se donnent rendez-vous pour ce mois de carême afin de tenter d’atténuer un tant soit peu la souffrance des plus faibles. L’exemple le plus fréquent de la commune d’Amizour, est l’expérience de l’association Tafath ou «la lumière», qui a choisi le chapitre de la solidarité comme ses principaux axes d’action notamment du mois de jeûne. Depuis quatre ans, elle a réussi à instaurer la tradition de solidarité en délivrant des forces et des énergies pour implanter la joie dans l’âme des indigents. Pour cette année, il s’agit d’une soixantaine de jeunes de différentes catégories d’âges qui vont collaborer à tour de rôle dans un milieu entouré par une ambiance de fête, et dont le seul et unique objectif, est de rendre le sourire à ceux qui l’ont perdu. Un restaurant de Rahma a ouvert ses portes dès le premier jour du Ramadhan. Il est mis à la disposition de toute personne ou famille qui ne trouve où déjeuner après une longue journée de carême.
L. Beddar/A. Mehdi

