L’arbre de la vie sur les étals

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La trentaine bien entamée, archiviste documentaliste de formation, Malek Souagui est actuellement bibliothécaire à l’université de Béjaïa, ce qui fait qu’il côtoie le monde des livres.

Même les récents événements qui ont ébranlé le monde, tels que le calvair des mineurs chiliens à près d’un kilomètre sous terre, le tremblement de terre de Haïti, l’irruption volcanique d’Islande, dont les cendres ont couvert la moitié de la planète, ou encore les dangers actuels qui guettent quotidiennement les populations, à l’image

de la déforestation et de la drogue et autres fléaux, ont fait l’objet de poèmes écrits par Malek Souagui dans son premier florilège

intitulé L’arbre de la vie. La trentaine bien entamée, archiviste documentaliste de formation, Malek Souagui est actuellement bibliothécaire à l’université de Béjaïa, ce qui fait qu’il côtoie le monde des livres. Cette relation professionnelle a fait germer dans la tête de l’auteur l’idée de mettre en pratique sa passion pour la poésie. Ce n’est donc que par vocation qu’il s’aventure sur ce chemin que nul ne peut emprunter sans y être prédisposé. Ecrire, c’est la respiration qui vient par inspiration, pour ne pas dire que c’est le verbe qu’il faut conjuguer pour se dégager d’une situation oppressante et stressante. L’œuvre de près d’une centaine de poèmes touche à beaucoup de choses en même temps, mais symbolise, particulièrement pour l’auteur, l’arbre de la vie dont les racines sont sa Kabylie natale et sa famille, les branches ses poèmes, les feuillages ne sont autres que les mots sortis tout droit de son cœur et, enfin, les fruits représentent les messages qu’il veut faire passer tout en laissant le soin au lecteur d’en tirer une morale. Même si l’auteur s’exprime dans la langue de Molière, l’âme est toujours inspirée de son Kabyle maternel. Tout y est, l’amour, les racines, les principes, l’amitié la révolte et, surtout, l’union. Une juste manière de déterrer, à foison, les racines de son originalité et de son identité. N’a-t-il pas intitulé l’un de ses poèmes Deux langues, une pensée, dans lequel il dit penser et rêver avec sa langue maternelle et écrire avec une autre, universelle. Ainsi, il répond à tous les questionnements.

A. Gana

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