A travers le document signé par le secrétaire général du syndicat affilié à l’union local de Draâ El Mizan, les travailleurs s’élèvent contre «les méthodes de persécution et d’intimidation du directeur, érigées en mode de gestion dans le traitement
des litiges professionnels».
Soutenus par leur section syndicale, des travailleurs contractuels de la subdivision des travaux publics de la daïra de Draa El Mizan, par le biais d’une déclaration dont des copies ont été remises à l’inspection de travail, à la direction des travaux publics de la wilaya, sont montés au créneau pour dénoncer l’attitude affichée à leur égard par leur premier responsable hiérarchique. Ainsi, le document signé par le secrétaire général du syndicat affilié à l’union local de Draâ El Mizan, s’élevé contre «les méthodes de persécution et d’intimidation du directeur, érigées en mode de gestion dans le traitement des litiges professionnels». En fait, les travailleurs contestataires, au même titre que leurs collègues des subdivisions des daïras de la wilaya de Tizi-Ouzou, estiment qu’ils sont victimes d’un revirement après avoir été conviés à signer des contrats de travail à durée indéterminée (CDI). Mais, à leur étonnement, les contestataires disent que juste après l’annonce de leur ministère de tutelle et du secrétaire général de l’UGTA, faite au mois de Mai 2011, «nous sommes surpris de nous voir soumettre, à nouveau, à des contrats à durée déterminée (CDD), en contradiction avec la décision des hautes autorités de l’état». Dans la même déclaration, les contractuels du secteur des travaux publics, en abordant leur relation avec le subdivisionnaire de Draâ El Mizan, considèrent qu’ils sont mis devant le fait accompli. Et d’ajouter que «le même responsable, par de subtils manipulations, a divisé les travailleurs en deux clans antagonistes et rivaux, favorisant le statut et les promotions de ceux alignés sur sa position et menaçant les autres». De ce fait, les auteurs de la déclaration lancent un appel aux autorités en vue de mettre fin à ce qu’ils qualifient de «situation d’anarchie et de chaos qui règne au sein de la subdivision».
M. Haddadi