L’union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) a mis en garde le ministère de l’Education nationale contre les récentes mesures relatives au dossier des œuvres sociales.
En effet, l’Unpef a dénoncé vigoureusement la proposition émanant de la tutelle liée à la décentralisation de l’argent des œuvres sociales dans chaque établissement scolaire. « Avant la parution de cette décision, c’était la commission nationale ou wilayale qui verse l’argent des œuvres sociales aux travailleurs du secteur de l’éducation. Mais en appliquant cette mesure, les travailleurs du secteur en question bénéficieront d’une part qui ne dépassera pas les 15 000 DA annuellement », a déploré le secrétaire général de l’Unpef.
Le secrétaire général du cette organisation syndicale soutien mordicus la circulaire émanant du gouvernement, relative la fin du monopole de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) sur la gestion des fonds des oeuvres sociales. Ainsi donc, l’Unpef demande au ministère de l’Education nationale de lui confier le droit de regard et de contrôle sur la gestion de l’argent des œuvres sociales. Ce syndicat réclame également le droit de dépôt de plainte au cas où la gestion des fonds des œuvres sociales n’est pas transparente. Dans la plate-forme de revendications de cette entité syndicale, figurent « la consécration de la liberté syndicale, l’ouverture du dialogue ainsi que la reconnaissance des syndicats autonomes actifs sur le terrain ». L’UNPEF réclame également « la révision de la grille des salaires des enseignants, la transparence dans les concours du secteur de l’éducation, le droit à la promotion et au logement ». Outre les revendications citées plus haut, l’Unpef exige la révision de l’impôt sur le revenu (IRG), l’instauration de la prime des activités pédagogiques complémentaires. A noter que le bureau national de cet organisme syndical s’est réuni hier, au niveau de son siège national, à Alger pour préparer la prochaine rentrée scolaire qui aura lieu le 11 septembre prochain. Il a été question également lors de cette rencontre de débattre des dossiers restés, jusqu’à l’heure actuelle, en suspens, nous a signifié le SG de l’Unpef.
L.O.Challal

