La politique de rapprocher le citoyen de l’administration a repris au niveau de la commune. En effet, avec la réussite de l’antenne administrative de Tafoughalt qui a réglé tant de problèmes aux villageois en se faisant délivrer les pièces administratives sans se déplacer jusqu’au chef-lieu, l’actuel exécutif a pensé à doter les villages du versant est et ceux du versant ouest d’antennes de mairie. Les deux projets inscrits au profit des habitants d’Iâllalen et ceux d’Ath Atella sont lancés. « Les travaux ont atteint un taux d’avancement avoisinant les 20% », nous a confié le maire d’Aït Yahia Moussa. Notre interlocuteur pense qu’avec la réception de ces deux antennes, il y aura moins d’affluence devant le bureau d’état civil car ces villages et les hameaux voisins sont les plus peuplés. « De nombreuses pièces administratives sont délivrées sur place aux citoyens en passant par les légalisations de signatures et autres prestations », a-t-il ajouté. Dans le même ordre d’idées, il faut ajouter que la commune d’Aït Yahia Moussa bénéficie actuellement d’un nouveau siège en cours de réalisation. « Si à sa création en 1971 par décret présidentiel, notre municipalité n’avait que dix mille habitants, aujourd’hui, elle a atteint plus de vingt-six mille. Les citoyens aussi bien que les fonctionnaires souffrent de l’exiguïté des bureaux. Notre mairie ne dispose même pas d’une salle de réunion. Avec le nouveau siège, tout le monde trouvera son compte. C’est un immeuble qui aura deux étages avec plus d’une trentaine de bureaux », a conclu le maire en parlant de ce projet. En outre, cette commune attend surtout la mise en service de la sûreté semi urbaine et le lancement de la brigade de gendarmerie tant réclamée par les citoyens depuis que l’insécurité y règne en maîtresse.
Amar Ouramdane