C’est l’hécatombe sur la RN5 !

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A Bouira, depuis le début de la saison estivale, et tout particulièrement durant ce mois de carême, l’on assiste à une véritable hécatombe sur les routes sans que cela n’inquiète outre mesure les services chargés de la sécurité routière.

Rien que pour le mois de juillet, pas moins de 25 accidents de la circulation ayant engendré 3 morts et 25 blessés ont été recensés par les services de la voie publique de la sureté de wilaya.

Et ce ne sont là que les quelques chiffres fournis par la police, les statistiques établies par la Protection civile sont plus éloquentes. Et pour cause, durant le mois de juillet, il a été fait état de 55 accidents de la route qui ont engendré 21 morts et 215 blessés. Le mois d’août, coïncidant cette année avec le Ramadhan, un mois connu pour être l’un des plus meurtriers, a connu son lot

d’accidents. En effet, depuis le début du mois de Ramadhan, pas moins de 100

accidents de la route se sont produits sur les routes à travers le territoire de la wilaya. Bilan : 6 morts et 157 blessés. Le dernier accident en date remonte à samedi dernier ,lorsque un véhicule de marque Clio a

percuté de plein fouet une semi remorque sur la RN 5, à la sortie est de la ville d’El Esnam. Le chauffeur de la clio,

vraisemblablement endormi au voulant, sera tué sur le coup. Tandis que l’autre chauffeur en sortira avec plusieurs blessures. La semaine dernière encore, c’est toute une voie de l’autoroute Est- Ouest qui sera fermée à la circulation automobile par la Gendarmerie , suite à un carambolage

survenu sur le tronçon reliant la ville de Bouira à El Esnam. L’accident a fait au moins 1 mort et 14 blessés. Il faut dire que le risque d’accidents en ce mois de carême est plus accru, notamment à l’approche de l’heure de l’iftar. Et il arrive parfois que des accidents surviennent en plein jour.

De nombreux facteurs liés le plus souvent à l’état du jeûneur sont à l’origine de ces drames sur les routes. Le manque de sommeil, la baisse de vigilance ou encore la fatigue des automobilistes en sont

principalement les causes premières. Et comme à chaque fois, c’est le facteur humain qui est montré du doigt. En somme,

ces statistiques qui donnent le tournis

renseignent sur la gravité de la situation. Une situation qui devrait être examinée de plus près afin d’y remédier au plus vite aux fins d’épargner des vies humaines.

D. M.

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