Ibachirène mène une vie infernale !

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Egouts à ciel ouvert, déficit en éclairage public, caniveau sans pavage et broussailleux sont autant de problèmes soulevés par l’association du village Ibachirène, relevant de la commune d’Oued Ghir, qui dénonce au passage le laxisme des autorités locales qui continuent de faire la sourde oreille face aux doléances des habitants de cette bourgade. En somme, des doléances liées essentiellement à l’amélioration de leur cadre de vie. « Au mois de mars dernier, nous avons élaboré une plate-forme de revendications concernant les problèmes existants au niveau de notre village, tels que la défaillance de l’éclairage public dans certains quartiers, la défectuosité du réseau d’assainissement (les eaux usées coulent à l’air libre), des caniveaux non couverts… etc. Nous avons présenté ces doléances au P/APC et il nous a promis de régler ces problèmes progressivement. Mais malheureusement, rien n’a été fait », déplore S. Zahir, le SG de ladite association. Constatant donc l’ineptie des responsables locaux, ce dernier nous indiquera qu’une lettre de rappel a été transmise, quelques semaines plus tard, à l’adjoint du maire pour la prise en charge de ces problèmes, surtout celui ayant trait à la réalisation d’une conduite d’assainissement. Ce responsable, ajoute-t-il, a promis à son tour de régler ces problèmes, mais « malheureusement c’est le même scénario qui se répète », regrette encore notre interlocuteur, écœuré par les promesses non tenues des autorités locales. Pourtant, c’est la santé publique des citoyens qui est mise en danger. En effet, des eaux usées continuent de couler à ciel ouvert, empestant l’endroit par des odeurs nauséabondes, de surcroît en cette période de grandes chaleurs. Pourtant, ce n’est pas des montagnes à déplacer ni la mer à boire. Il suffit juste de réaliser une canalisation de dix mètres environ pour évacuer convenablement ces eaux usées. Les villageois d’Ibachirène demandent aussi la réfection de « la route du gaz » en TVO et la réalisation d’un caniveau canalisant les eaux pluviales. Cette route est dans un état lamentable et, en hiver, elle se transforme en véritable bourbier. En outre, ces citoyens réclament le pavage du caniveau qui longe la RN 12. Ce dernier pose problème aux villageois lorsqu’ils s’apprêtent à descendre du bus. Plusieurs y sont déjà tombés, selon notre interlocuteur. Parfois, il faut faire un saut pour ne pas trébucher ! Enfin, des travaux de désherbage et d’entretien sont aussi réclamés au niveau de ce village. Les villageois demandent l’affectation par l’APC de quelques ouvriers afin de procéder à ces travaux. A noter que l’entretien des réseaux, tel que le curage des avaloirs, des regards, des caniveaux et leur désherbage interviennent avant la saison des grandes pluies.

Boualem Slimani

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