Le projet de réalisation des 80 logements au chef-lieu de la commune de Ouacifs connaît un retard considérable dans sa réalisation, poussant les acquéreurs à s’organiser en collectif pour défendre leurs intérêts et le droit de bénéficier d’un toit décent dans les délais fixés au démarrage des travaux.
Sur la totalité des lots constituant l’ensemble immobilier reparti en plusieurs blocs, celui des 16 logements a connu une avancée pouvant permettre la remise de clés à ses bénéficiaires, et ce grâce aux efforts consentis par l’entreprise de réalisation d’un projet datant de l’année 2006. De ce coté là les travaux ont été achevés, mais sans qu’ils ne soient accompagnés par d’autres, notamment ceux liés à la viabilisation du site, à savoir l’acheminement de l’électricité même si, pour cet aspect, les acquéreurs se sont débrouillés pour s’alimenter auprès du voisinage. A ce sujet, le président de l’APC, M. Ben Medjbar, nous dira : « la commune a débloqué sur son budget, un montant de 650 000 DA pour la réalisation d’un poste maçonné afin de permettre le raccordement pour tout le projet des 80 logements. A cet effet, une demande a été faite par la commission des choix de terrains depuis prés de trois mois, mais sans connaître de suite à ce jour. » S’agissant des travaux de VRD, ils ont été confiés, toujours selon le P/APC, à trois entreprises détentrices du marché concernant les lots d’assainissement, mais sans pouvoir terminer leur mission, après l’abandon du chantier au mois de juillet. En tous cas, le nouveau directeur de l’OPGI a été saisi officiellement, la semaine dernière, pour régler définitivement ce problème et permettre, ainsi, aux bénéficiaire, du moins ceux de 16 logements, de rejoindre leurs habitations acquises après des sacrifice financiers énormes pour certaines familles. L’attente sera encore plus importante pour le reste des postulants du projet parrainé par l’OPGI et qui a fait l’objet, à maintes reprises, d’actions de protestation au vu des retards dans la réalisation, d’autant plus qu’on s’achemine vers la sixième année depuis le début du projet.
M. Haddadi