Le préavis de grève déposé par le Fonds national de péréquation des Œuvres sociales de Tizi-Ouzou (FNPOS), a pris fin hier. Ce préavis, destiné à la directrice de l’antenne régionale FNPOS de Tizi-Ouzou, a été déposé le 28 du mois précédent.
Les représentants des travailleurs ont donné à la directrice un délai de huit jours, afin de prendre en charge leur plateforme de revendications. C’est ainsi que le délai du préavis achevé et faute de non satisfaction des revendications, le FNPOS passera à l’action et entamera son mouvement de grève à partir d’aujourd’hui. Dans son préavis, dont une copie nous a été remise hier, la section syndicale affiliée à l’UGTA, du FNPOS dénonce « les agissements, harcèlement, sanctions, représailles et les provocations envers les travailleurs, ainsi que le comportement inhumain de la directrice régionale », peut-on lire en substance dans le préavis. Les rédacteurs du dit document insistent également, sur « l’annulation de toutes les décisions arbitraires prises par cette directrice”. Les représentants de la section syndicale du fonds national de péréquation des œuvres sociales rappellent tous les mouvements de protestation observés depuis le mois d’avril dernier, dont la plateforme de revendications du 20 avril, le P.V de la journée de protestation du 15 mai ainsi que celui de l’Assemblée générale du 6 juin.
Il est à rappeler que parmi les revendications des travailleurs, citées dans le préavis de grève du FNPOS, nous lisons la non confirmation des travailleurs contractuels par la directrice de l’antenne régionale ; le non renouvellement des contrats de travail, la non assistance à un travailleur en danger et le non respect de la réglementation en vigueur.
Ceci, en plus du non respect de la directrice de l’antenne régionale, de la convention collective de la sécurité sociale, du règlement intérieur , ainsi que la non reconnaissance de l’exercice du droit syndical.
La section syndicale dénonce également les menaces exercées contre les travailleurs contractuels par la directrice, entre autres revendications que les travailleurs jugent légitimes et auxquelles ils n’ont eu aucune réponse. C’est du moins ce que ces derniers ont signalé tout en dénonçant le refus catégorique de la directrice au dialogue et la participation des travailleurs aux assemblées.
« Vu le mutisme de la directrice générale, malgré les maintes invitations pour intervention, ainsi que son refus catégorique de prendre part aux négociations avec le partenariat social, les travailleurs vont prendre une autre démarche vis-à-vis leur direction », conclut le FNPOS.
Rachida Selmani