L’UNPEF appelle les pouvoirs publics au dialogue

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L’Union nationale du personnel de l’Education et de la formation (UNPEF) a exprimé son soutien à la coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique concernant leurs revendications dites « légitimes ». Il a ainsi appelé les pouvoir publics à ouvrir les canaux de négociations avec les représentants des syndicats de la santé publique.

« Le silence ne fait que pousser la situation à aller vers le pourrissement », selon, Messaoud Amraoui, secrétaire national, chargé de la communication au sein de cet organe syndical. Il a à ce sujet indiqué que « ce n’est pas logique que la tutelle continue à persister dans le silence », alors que le Syndicat national des praticiens de la santé publique entre dans sa deuxième semaine de la grève illimitée déclenchée depuis le 24 février dernier. « L’augmentation de salaire minimum garantie « SMIG » de 12 000 DA qu’a annoncée le président de la République ne satisfait qu’un petit nombre de fonctionnaires”, a fait savoir le secrétaire national du l’UNPEF. « Une augmentation qui ne touche pas le salaire de base et la revalorisation du point indiciaire n’aura aucun sens pour nous », a-t-il enchaîné.

Evoquant les retards enregistrés dans l’ouverture des négociations sur le dossier du régime indemnitaire jusqu’à la finalisation de tous les statuts particuliers, le communiqué transmis hier à notre rédaction a précisé qu’ »il faut au moins ouvrir les canaux de négociations sur le régime indemnitaire et son élaboration en attendant l’élaboration de celui qui réunira tous les secteurs.

L’UNPEF demande la révision du texte de loi n°4 de l’article 22 du décret exécutif relevant du secteur de l’éducation, afin d’assurer la protection pénale du fonctionnaire algérien comme le stipulent les lois internationales », a conclut le communiqué.

L. O.

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