174 logements sociaux lancés

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« C’est pour la première fois dans son histoire que la commune de Frikat connaît une animation dans le secteur de l’habitat. Actuellement, nous avons un total de 174 logements sociaux locatifs en cours de réalisation », nous a confié M. Amar Arib, le maire de Frikat. Et d’enchaîner:  » presque tous les projets inscrits pour notre commune sont lancés. Je crois qu’à l’avenir nous allons satisfaire de nombreux demandeurs ». En tout cas, notre interlocuteur a raison de penser ainsi, car dans cette commune, le nombre de logements réalisés depuis sa création en 1985 est très infime. D’ailleurs, il ne suffit que de faire un tour pour ne voir que deux ou trois immeubles appartenant au domaine immobilier public. Les premiers quotas ont été squattés bien avant leur réception. Mais il faut dire que dans cette municipalité les listes n’ont jamais été contestées. »Les vingt derniers logements que nous avions attribué en janvier dernier, étaient destinés spécialement aux familles qui vivaient dans les bidonvilles », a ajouté une autre source proche de l’APC. Aujourd’hui, l’assiette dégagée après le déménagement de ces derniers est consacrée à la réalisation de logements dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. Pour les élus locaux de Frikat, le développement de l’habitat dans leur commune est palpable, notamment dans la formule de l’habitat rural. « Toutes les demandes sont satisfaites. Nous sommes l’une des premières communes où cette formule a donné ses fruits. Plus de 800 bénéficiaires ont soit réalisé soit lancé leurs projets. D’ici quelques années, il n’y aura plus de problème de logements à Frikat », a souligné un autre membre de l’exécutif communal. Notons, enfin, que dans cette commune rurale, nombreux sont les citoyens qui préfèrent construire dans leurs villages, sur les terres de leurs ancêtres. « Au village, maintenant, nous avons toutes les commodités, même le gaz naturel, je ne vois pas pourquoi aller au chef-lieu. Nous avons tous besoin de construire sur nos terres », nous a dit, à ce sujet, un habitant d’Ath Sidi Maâmar.

Amar Ouramdane

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