Aït Aïssa Mimoun, une grande commune de la daïra d’Ouaguenoun, sise à une dizaine de kilomètres à l’est de la ville du Tizi-Ouzou, est toujours privée d’un centre de formation professionnel pour les jeunes chômeurs, diplômés ou pas. En effet, les jeunes de la localité désirant acquérir une formation sont actuellement obligés de se déplacer vers les communes limitrophes, notamment le chef-lieu de Tizi-Ouzou. Malheureusement, cette option n’est pas à la portée de tout le monde, car la majorité des formations sont payantes, en plus les frais de transport pour les déplacements sur Tizi, et qui sont estimés à 10 000 Da par mois, ainsi que les autres dépenses, sachant que le centre de formation ne dispose pas d’un réfectoire. Donc, une simple formation nécessite au moins cinq mille dinars par mois. Les autorités concernées doivent se pencher sur le problème afin de faciliter les choses pour ces jeunes en ouvrant un centre de formation Aït Aïssa Mimoun. «Je suis un chômeur non diplômé j’ai quitté l’école à l’âge de 15 ans. Je veux faire une formation, mais c’est au-dessus de mes moyens. On a besoin d’un centre de formation», a déclaré un jeune de la localité. Les responsables concernés sont censés de prendre en considération les doléances des jeunes d’aujourd’hui, qui seront les responsables du pays demain.
Adaoun Hakim