Le projet de réalisation d’une subdivision des forêts est en cours de réalisation. Cette bâtisse composée d’un rez-de-chaussée et d’un étage est en cours de construction, tout près de l’EPH et en face de la caserne militaire, et les travaux tirent à leur fin. Il faut dire que le service des forêts avait un siège trop exigu, à proximité de l’unité de fabrication de gabions, et cela a été longtemps un facteur défavorable pour son personnel. « Ce n’est pas du tout commode de travailler dans un lieu pareil. Nous manquons d’espace et de commodités », nous a confié un agent ayant requis l’anonymat. Certes, le service des forêts de Draâ El Mizan, dont le territoire s’étend sur des milliers d’hectares, a bénéficié ces dernières années d’un matériel neuf, mais le manque d’autres moyens le pénalise pour mener à bien toutes les tâches qui lui sont dévolues. Interrogée sur les ravages commis par les « braconniers » dans les massifs forestiers, notre source nous a dit que les services des forêts font des sorties inopinées dans ces lieux et arrivent même à intercepter certains d’entre eux. Tandis que pour les terrains squattés, elle nous a répondu que des procès verbaux sont établis à l’encontre de tous les contrevenants et que c’est à la justice de trancher dans toutes ces affaires. Ajoutons, par ailleurs, que pour cette saison estivale, qui n’est pas encore terminée, il n’y a pas eu d’incendie de grande ampleur enregistré dans les massifs forestiers relevant de la compétence de ces services. « Nous sommes toujours vigilants. La sensibilisation a apporté ses fruits. Souhaitons que cet été se termine très bien pour nos forêts qui avaient subi, par le passé des désastres. L’affaire de la protection des forêts nous appartient à tous. C’est à nous et à nos concitoyens de sauvegarder notre environnement. Cela constitue l’avenir du cadre de vie de nos enfants », a conclu la même source. Aussi, il est attendu le lancement d’une maison forestière à Aït Yahia Moussa, localité qui dispose, elle aussi, d’un patrimoine forestier important.
A. O.