Le logement social locatif (LSL) est à nouveau au centre des discussions des résidents de Aomar, un produit destiné aux ménages à faibles revenus qui ne peuvent souscrire aux autres programmes. La liste des bénéficiaires, ayant été à l’origine de la décente dans la rue de citoyens insatisfaits, est au cœur des débats dans les quartiers de Aomar. Il ressort de ces échanges de propos entre citoyens que les réclamations remises aux mains des responsables et qui ont été suivies d’une accalmie, ont été prises en considération par ces derniers. En tout cas, c’est l’avis d’un prétendant à un des 60 logements en LSL, lequel dira à ce sujet que « la liste a été revue, il y a du nouveau ». Voulant dire que les cas nécessitant, certes un logement social, mais dont la situation d’hébergement actuelle n’est pas pire que certains autres cas, ont été retirés de la liste de départ. Cette personne, d’une cinquantaine d’années et avec 2 enfants à charge, travaillant comme agent de sécurité dans une société privée, semble bien renseigné à force de rendre visite à l’administration pour s’enquérir de l’affaire, car, poursuit-il : « Cinq noms ne figurent plus sur la liste ». Selon ce père de famille, des rumeurs disant qu’on allait les distribuer aux bénéficiaires courent, presque tous les 10 jours, depuis l’annulation de l’opération. De la même manière que circule une rumeur, ces jours-ci, disant que les logements seront livrés le 10 septembre. Sans doute pour ne pas commettre de nouvelles maladresses, le service chargé de cette tâche a jugé bon de ne pas divulguer les surfaces des appartements attribués, puisque, souligne l’heureux élu, «je ne connais même pas la consistance de mon logement !». Une chose est sûre, aussi bien lui que pour les autres, c’est que les 2 blocs des 60 logements ne sont constitués que de logements de types F2 et F3.
A. Chérif