Le quota de logements ruraux a doublé en 2011

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L’habitat rural est créé par les pouvoirs publics dans le but de juguler la crise de logement en zones rurales et arrêter par là même l’exode rural. Il faut dire que depuis l’avènement de cette formule, Etat et citoyen, chacun a trouvé son compte.

Les quatre communes de la daïra de Seddouk ont bénéficié durant l’année 2010 d’un quota de 451 logements ruraux rentrant dans le cadre du FONAL, soit 136 pour Seddouk, 109 pour Bouhamza, 104 pour M’Cisna et 102 pour Amalou. Selon le chargé du service habitat rural de la daïra de Seddouk, le quota attribué par la wilaya à la mi-année 2011 pour ces quatre communes a presque doublé. Ce quota se situe entre 800 et 1 000 logements neufs, mais reste toujours inférieur à la demande qui dépasse les 1 200 dossiers déjà réceptionnés, a-t-il dit. La politique de fixation des populations rurales dans les villages et les petites villes de campagne a porté donc ses fruits du fait que beaucoup de gens ont construit des logements sur leurs propres terres et dans leurs douars avec les aides de l’Etat. Beaucoup de déracinés ont aussi quitté la ville pour un retour au douar grâce à ces aides. «A la retraite, j’ai bénéficié d’une aide pour la réalisation d’un logement que j’ai construit sur un terrain qui m’appartient et dans mon village, ce qui a favorisé mon retour. Notre logement en ville est occupé par les enfants. Ce retour m’a permis aussi de m’occuper de l’entretien de mes champs que j’ai laissés à l’abandon durant tout le temps que j’ai passé en ville», explique un citoyen de Béni Maouche. L’Etat aidait aussi les citoyens pour l’aménagement ou l’extension de logements déjà existant. Deux formules supprimées, il y a environs deux ans, et remplacées par la réhabilitation de vieilles maisons. Seulement, les modalités d’application sur terrain de cette nouvelle formule tardent à suivre. «Nous recevons beaucoup de demandes des citoyens pour l’aménagement de logements ruraux déjà existants. Normalement, cette formule a été supprimée et remplacée par une autre formule appelée la réhabilitation. Cependant, au niveau du service habitat rural de la daïra, on nous demande toujours d’attendre les modalités d’application qui tardent à suivre. Mais il semblerait que l’ancienne formule qu’est l’aménagement sera remise prochainement au goût du jour. Information à prendre avec des pincettes évidemment», dira un adjoint au maire à l’APC de Seddouk.

L. Beddar

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