L’école primaire Cité urbaine de la ville de Seddouk, située à proximité de la cité Haddouche et du siège de la daïra, est une vraie enclave du savoir classée comme une référence par la tutelle grâce à la propreté éclatante des lieux, aux senteurs enivrantes des roses et des paysages floristiques ornant la cour, mais surtout les résultats satisfaisants réalisés en fin d’année.
Si l’on s’en tient à cela, les performances réalisées l’année passée lui ont valu une double distinction. A l’examen de 6e, 26 candidats ont été admis sur les 27 qui ont concouru. Elle a compté dans ses rangs la meilleure élève de la wilaya avec une moyenne de 19,40. Ce joyeux établissement scolaire est géré depuis son ouverture en 2005 par Aït Hamouda Zoubir, un chevronné et doyen de l’enseignement avec un parcours honorable d’une quarantaine d’années de service. Les résultats performants réalisés sont éloquents. Le directeur estime que les excellents résultats sont le fruit de la stabilité du personnel pédagogique dont la quasi-totalité est composée d’enseignants permanents, en poste dans cette école depuis son ouverture. «La tutelle nous a gratifiés d’une double récompense. L’une décernée à l’école pour avoir réalisé un taux de réussite de 96,30 % à l’examen de 6e et l’autre, décernée pour l’élève Naït Ighil Liticia pour avoir décroché la meilleure moyenne à l’échelle wilaya avec une moyenne de 19,40. Un téléviseur couleur de 55 cm lui a été offert en guise de récompense», a jubilé notre interlocuteur visiblement heureux d’avoir accompli une carrière qui se termine avec un couronnement. Continuant dans la foulée, il met en exergue certains problèmes qui ne sont pas des moindres et qui affectent cet établissement. «Notre école n’est toujours pas dotée en gaz de ville. Le projet existe depuis belle lurette, pourtant. Depuis 2008, à chaque fois qu’on relance l’affaire auprès de l’APC, on nous répond que l’avis d’appel d’offres plusieurs fois relancé sort à chaque fois infructueux. Cette fois-ci, on vient de nous informer que les plis seront ouverts le mercredi 14 septembre et nous prions Dieu qu’une entreprise soit retenue, car nous avons trop attendu. J’ai déjà récupéré 9 poêles neufs pour le chauffage de l’établissement en hiver», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «Un autre problème de taille qui mérite d’être soulevé : il y a une centaine de logements sociaux qui seront attribués incessamment. Les enfants des familles bénéficiaires seront dirigés vers notre école, place alors la double vacation que la tutelle essaye d’endiguer. Pour cela, une extension s’avère nécessaire. En outre, notre école ne possède pas de cantine alors que la plupart des élèves sont des enfants de parents nécessiteux. Il y a une année, une commission dépêchée par la Direction de l’éducation a prospecté un terrain situé à proximité de l’école. Depuis, aucune nouvelle, bonne ou mauvaise, nous a été rendue», a-t-il affirmé.
L. Beddar