Située en plein centre de la ville de Aïn Bessam, la cité Ahmed Ben Gharabi, dont l’accès est possible par plusieurs voies, notamment celles venant du marché du couvert, de l’hôpital et de la maison de jeunes, croule sous les ordures et les déchets ménagers. La principale cause de cet état de fait est, vraisemblablement, la manière anarchique dont se fait le ramassage des ordures de ce côté de la ville. Des tas d’immondices et de sacs poubelles jonchent les trottoirs, les espaces verts et chaque coins de cette cite qui ne dispose guère d’une poubelle commune où les habitants peuvent se débarrasser de leur ordures d’une façon permanente. A part les journées du samedi, lundi et mercredi, où le camion de l’APC fait le ramassage, les habitants se débrouillent on jetant leur ordures un peu partout et d’un façon anarchique, ce qui a provoque une véritable marrée de sacs poubelle et une odeurs insupportable, surtout dans les jours de grande chaleur. On trouve des sacs, même face à la salle de soins du quartier et à la mosquée, » les poubelles sont partout autour de ma maison, j’ai eu même à me bagarrer avec l’un de mes voisins qui jetait ses déchets ménagers devant chez moi », nous déclare Hamid, un habitant du ladite cité alors que d’autres habitants nous confirment que des groupes de jeunes ont essayé plusieurs fois, de lancer des campagnes de sensibilisation, vue l’ampleur de cette catastrophe, mais les habitants continuent à ignorer ces appels. Devant cette situation catastrophique, une question s’impose, qui est derrière ce calvaire ? Est-ce les autorités locales et les services de l’APC ou bien les habitants, qui continuent à négliger l’ampleur de cette catastrophe.
Oussama K.